Église Sainte-Madeleine de Besançon - Définition

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Architecture

La coupole de l'église.

Architecture

L'édifice est bâti sur un plan en forme de croix latine, et comporte une grande façade aux ordres dorique et ionique flanquée par deux tours bâties sans les couronnements par Nicolas Nicole. Le bâtiment dispose de d'une grande nef à trois travées qui sont séparées de celles des bas côtés grâce à des colonnes ioniques jumelées, ainsi qu'un transept non saillant et un chœur clos par un chevet polygonal. Les bas côtés, qui ont la particularité d'êtres voûtés d'arêtes, s'ouvrent sur des chapelles. L'éclairage de la nef, quoique parfois insuffisant, est assuré grâce à des vitraux situés dans les chapelles ainsi qu'à des rosaces situées sous la voûte. De 1982 à 1989 l'édifice est revêtu d'une nouvelle charpente de tuiles vernissées dessinant des chevrons.

Mobilier

Pendant la Révolution française, le bâtiment a servi de magasin à fourrage, avant d'être rendu au culte en 1795. Durant cette période, un grand nombre de biens mobiliers furent détruits ou disparurent. Cependant, l'église Sainte-Madeleine conserve encore actuellement un grand nombre d'œuvres, notamment des sculptures et des peintures remarquables. Outre ces dernières, on peut citer les fonts baptismaux du XVIe siècle, le maître-autel datant de 1834, la chaire datant de Louis XVI édifiée par Antoine Munier et provenant de l'abbaye Saint-Paul ou encore la tribune de l'orgue franchissant la nef grâce à un remarquable appareillage de claveaux.

Les sculptures

Un grand nombre de sculptures décorent l'intérieur de l'édifice, notamment l'autel-retable de Saint-Vernier, œuvre de Claude Joseph Alexandre Bertrand datant de 1784, la Vierge dite des Cordeliers se trouvant avant la Révolution dans le couvent des Cordeliers (lycée Pasteur) et datant du XVIe siècle, le buste de Melchisédech, qui se trouve être un fragment sculpté au XIIIe siècle d'une des statues qui ornait jadis le portail de l'église médiévale détruite durant le XVIIIe siècle. Le bâtiment comporte également des sculptures bibliques en taille réelle exposées dans les chapelles annexes des : Chemin de croix, Passion du Christ, Mise au tombeau, Résurrection, Ascension par le sculpteur bisontin Auguste Clésinger (1814-1883).

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Les peintures

L'Assomption de la Vierge par Chazerand, 1791.

Le monument comporte un grand nombre de peintures franc-comtoises comme La Sainte-Famille de Jan-Erasmus Quellinus (1672), les peintures en trompe-l'œil représentant La Cène et éxécutée par l'artiste italien Caldelli au XVIIIe siècle, Sainte Madeleine aux pieds du Christ bonne copie réalisée d'après Philippe de Champaigne au XIXe siècle, Sainte-Philomène de Baudot, L'Assomption de la Vierge de Chazerand en 1791, La Vierge aux Saints' de Claude Rately en 1636 ou encore le Christ en croix peinture sur bois attribuée àl'école flamande et datant du XVIe siècle.

Le grand orgue

Le grand orgue.

Le grand orgue de l'église Sainte-Madeleine a été construit par Claude-Ignace Callinet avant d'être entièrement restauré par les facteurs Jean Deloye et Alain Sals. La partie instrumentale de l'orgue a été classée monument historique en 1976 ; le buffet quant à lui avait été classé en 1930.

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