Église Sainte-Madeleine de Besançon | |
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Nom local | Église de la Madeleine |
Latitude Longitude | |
Pays | France |
Région | Franche-Comté |
Département | Doubs |
Ville | Besançon |
Culte | Catholique romain |
Type | Église |
Rattaché à | Archevêché de Besançon |
Début de la construction | 1746 |
Fin des travaux | 1830 |
Style(s) dominant(s) | Église-halle classique |
Protection | Monument historique |
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L’église Sainte-Madeleine est une église halle de style classique du XVIIIe siècle du quartier Battant de Besançon, en Franche-Comté. Elle est construite, entre 1746 à 1766, par l'architecte Nicolas Nicole et dédiée à Sainte-Madeleine. Cet édifice, classé parmi les nombreux monuments historiques de la ville, est cependant un bâtiment tout à fait particulier notamment grâce aux nombreuses œuvres d'art conservées dans l'église, à son orgue également classé monument historique ainsi qu'à son musée retraçant la vie du quartier de Battant.
L'église de la Madeleine, édifiée à la sortie du pont de Battant dans le quartier Battant (fief des vignerons d'antan), a été construite, détruite et restaurée plusieurs fois. En 1063 l’archevêque de Besançon Hugues Ier de Salins fait restaurer l’église Sainte-Madeleine en collégiale de style gothique. En 1182, les chanoines du chapitre de l’église collégiale de Sainte-Madeleine décident de créer l'hôpital Saint-Jacques de Besançon avec l'accord du pape Lucius III pour « construire une maison hospitalière en vue de l’accueil des pèlerins qui se rendent au pèlerinage de Rome, de Saint-Jacques-de-Compostelle et de Jérusalem»
En 1746, l'archevêque Antoine-Pierre II de Grammont pose la première pierre de sa reconstruction, le 26 mai 1746, pour remplacer la vieille collégiale gothique qui menace de tomber en ruines. Les travaux dirigés par l'architecte Nicolas Nicole (dont ce sera l'œuvre maîtresse), durent jusqu'en 1766 avec 66 m de longueur pour 39 mètres de largeur, une triple nef, de nombreuses chapelles latérales, au décor somptueux, des voûtes élancées, des statues du XVIe siècle, de riches collections de tableaux des écoles flamande et comtoise des XVIIe siècles et XVIIIe siècles, une toiture de tuiles polychromes vernissées.
Entre 1828 et 1830, deux tours sont ajoutées pour finir l'ouvrage avec au sommet de la tour de gauche un automate carillonneur Jacquemart. Au XVIIIe siècle, M. Bizot fait installer un cadran solaire au moyen d'un œilleton placé au centre d'un carreau opaque sur le vitrail du font. Les rayons solaires qui passent par ce trou pointent des lignes horaires et des heures en chiffre romain gravées en éventail autour du vitrail dans les dalles du sol de l'église. L'église Sainte-Madeleine fait l'objet d'un classement parmi les monuments historiques depuis le 13 mars 1930.
Vue générale de l'édifice et du pont Battant. | Vue de la façade principale de l'édifice. | Intérieur du monument. | Une des deux tour de l'église. |