Église de la Visitation de la Bienheureuse-Vierge-Marie - Définition

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Introduction

Église de la Visitation de la Bienheureuse-Vierge-Marie
Vue générale de l'édifice

Latitude
Longitude
45° 34′ 14″ Nord
       73° 39′ 41″ Ouest
/ 45.570500, -73.661493
 
Pays Canada  Canada
Province Québec  Québec
Ville Flag of Montreal.svg Montréal
Culte Catholique
Type Église
Début de la construction 1749
Fin des travaux 1751
Style(s) dominant(s) Traditionnel québécois
Protection Bien culturel en 1974

L'église de la Visitation-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie que l'on nomme aussi plus simplement l'église de la Visitation, est la seule église de style traditionnel québécois sur l'île de Montréal. Construite en pierres des champs entre 1749 et 1751, elle est la plus ancienne église de Montréal encore debout. Elle est située au 1847, boulevard Gouin est, au Sault-au-Récollet dans l'arrondissement Ahuntsic-Cartierville, à Montréal.

Historique

La forte croissance démographique du 19e siècle a entraîné la reconstruction de la plupart des églises paroissiales érigées durant le Régime français sur l'île de Montréal. L'église du Sault-au-Récollet a pourtant résisté, dans sa structure globale, aux diverses restaurations et aux ajouts de la fin du 18e et de la première moitié du 19e siècles.

La construction de l'église débute vers 1749 sous l'instigation du curé Guillaume Chambon. On a choisi un plan récollet, c'est-à-dire sans transept et avec étranglement au niveau du chœur, très courant à cette époque. Les premiers offices ont lieu dès 1751. La consécration solennelle est célébrée par Mgr de Pontbriand, évêque de Québec, en 1752.

La décoration

L'intérieur

C'est Philippe Liébert, architecte, sculpteur et peintre, qui assure la décoration. La finition intérieure est réalisée dans un esprit des plus classiques. Il réalise plusieurs ouvrages qui furent modifiés ou remplacés: la première chaire en 1791, l'actuel tabernacle du maître-autel en 1792, et le chandelier pascal en 1798. Louis-Amable Quévillon y réalise un banc d'œuvre en 1800, puis les tabernacles des autels latéraux et les tombeaux d'autels.

Entre 1816 et 1827, David Fleury-David termine la voûte, superbe, tout en bois. Il reprend les trois retables vers 1820. La chaire actuelle est l'œuvre de Vincent Chartrand et a été réalisée en 1836. Les portes, menant de la sacristie au sanctuaire, sont exceptionnelles mais on ne sait à qui les attribuer.

La facade

On décide en 1850, après l'approbation de Mgr Ignace Bourget, de procéder à un allongement de la nef de huit mètres soit deux travées et à la construction d'une nouvelle façade. John Ostell, qui fait pratiquement office d'architecte du diocèse de Montréal à cette époque, conçoit une œuvre qui rappelle ses réalisations de l'église Notre-Dame-de-Grâce (1851). Les travaux se poursuivent jusqu'en 1863, alors qu'on ajoute des flèches aux deux tours. Cette façade austère tranche avec la chaleur de l'intérieur, auquel aucun élément extérieur ne nous prépare.

L'église fut désignée bien culturel par le Gouvernement du Québec en 1974.

L'orgue

L'orgue original, datant des années 1800, fut probablement construit par Samuel Russel Warren, ce facteur de la Nouvelle-Angleterre venu s'établir à Montréal en 1837. Il est considéré comme le premier facteur d'importance au Canada, construisant plus de 200 instruments tant au Canada qu'aux États-Unis.

Un contrat a été signé avec Hellmuth Wolff le 23 décembre 1991 pour la construction d'un nouvel instrument qui conserverait les caractéristiques architecturales générales de l'ancien instrument. Plusieurs rangs provenant de l'ancien instrument Warren ont été incorporés dans la nouvelle composition sonore. La traction mécanique des jeux et des claviers (balancée), les sommiers, la soufflerie et le ventilateur sont tous neufs. Pour assister l'organiste, un système de combinaison, produit par la firme Solid State Logic Ltd, actionnant 6 pistons généraux et 3 pistons divisionnels a été installé. Les 6 pistons généraux, les 3 pistons de pédale ainsi que les accouplements clavier-pédale sont tous dupliqués par des pistons au pédalier.

Une heureuse alliance entre les anciens et les nouveaux jeux confèrent à l'orgue un caractère unique.

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