Différents centres organisent des stages de fin de semaine ou d'une semaine complète pour apprendre l'espéranto ou se perfectionner. Le concept d'immersion dans une langue permet généralement d'atteindre un bon niveau après une semaine seulement de stage.
Si l'espéranto ne figure pas parmi les langues enseignées dans le système scolaire français, il est néanmoins parfois enseigné au sein du programme périscolaire. Les qualités propédeutiques de l'espéranto permettent de faciliter l'apprentissage d'autres langues vivantes et parfois même d'autres matières scolaires.
Une valise pédagogique a été créée pour permettre une présentation dans les écoles et milieux scolaires [1]
Il existe également de nombreuses communautés sur Internet où l'on peut rencontrer d'autres espérantophones et échanger avec eux. Si ce genre d'échange nécessite un niveau minimum (il faut connaitre au moins les bases), il permet de rapidement progresser en apprenant le « langage de tous les jours ».
Différentes méthodes sont utilisées pour enseigner l'espéranto.
L'une des plus connues est la méthode Cseh, fondée par le Hongrois Andreo Cseh dans les années 1920. Il s'agit d'une méthode directe : l'enseignant peut ainsi faire son cours directement en espéranto sans s'aider de sa langue nationale, ce qui permet d'organiser des cours en milieu international. Cette méthode demande un fort investissement de l'enseignant car il doit tout expliquer à travers les mots et notions déjà connues. Dans cette méthode, on n'utilise pas de manuel, mais des images puis des textes.
Une autre méthode célèbre est la méthode de Zagreb fondée par des espérantistes croates. Son originalité vient du fait qu'elle se base sur les 500 morphèmes les plus utilisés. Cette méthode a fait l'objet de très nombreuses rééditions et a été adaptée dans plusieurs autres langues. En France, cette méthode a été adaptée sous le titre Metodo 11 et éditée par Espéranto-France.