Cette molécule présente donc 2 liaisons simples carbone-oxygène et 2 doublets libres sur l'oxygène.
mais aussi de base de Lewis.
Ils donnent aussi a l'éther-oxyde des propriétés nucléophiles.
Il peut y avoir rupture de la liaison C-O, en présence d'halogénure d'hydrogène (principalement iodure) :
La synthèse de Williamson consiste à produire des éther-oxydes par substitution nucléophile d'un halogénoalcane par un ion alcoolate.
L'équation générique de la réaction est :
On génère l'ion alcoolate à partir d'un alcool grâce par exemple à un métal réducteur (Na, K) ou encore de l'ion hydrure |H-. Les ions alcoolates ne peuvent exister dans l'eau, on utilise alors souvent comme solvant de l'alcool correspondant à l'alcoolate. On peut utiliser aussi d'autres solvants polaires, comme le DMSO (diméthylsulfoxyde) ou le DMF (N,N-diméthylformamide).
La synthèse de Williamson est quasiment limitée aux halogénoalcanes primaires (on obtient d'ailleurs un très bon rendement avec eux); en effet pour les halogénoalcanes secondaires ou tertiaires, la réaction concurrente d'élimination (on est en présence de base forte) est très importante. On obtient avec eux un rendement allant du médiocre au très mauvais. On peut faire des synthèses de Williamson intermoléculaires ou intramoléculaires (formation d'éthers cycliques).
Le mécanisme de cette réaction est celui d'une SN2 :
Il est possible de transformer un dérivé halogéné tertiaire ou secondaire en éther-oxyde par alcoolyse. Il suffit de faire réagir un alcool sur un dérivé halogéné. Le mécanisme est alors celui d'une SN1
Le chauffage (modéré),(au delà,on obtient de l'éthylène) d'un alcool en présence d'un acide fort (généralement l'acide sulfurique) provoque la déshydratation de l'alcool, avec formation d'un éther-oxyde. Il s'agit d'une déshydratation intermoléculaire d'équation:
Le THF (cf. ci-dessus) est ainsi synthétisé généralement grâce au butan-1,4-diol mis en présence de l'acide sulfurique.