Cette espèce polygame se retrouve chaque année au printemps sur des lieux dits « places de chant ».
Les coqs paradent (queue déployée, ailes pendantes, cou et tête redressés, barbe hérissée, cou plus ou moins gonflé), chantent (séries de « te-lep » rapides, env. 6 ou 7 secondes, accéléré à la fin, puis « pokfok » semblable à un bruit de bouchon et « djedzje », bruit semblable à un bruit de scie répété 3 ou 4 fois). Les poules vagabondent ici et là sur les places de chant et chacune choisit le coq avec lequel elle s'accouplera (toujours le coq dominant).
La femelle gratte une cuvette dans le sol, au pied d'un arbre, à l'abri d'un rocher ou sous une branche basse de conifère. La ponte a lieu de mai à juillet et comporte 6 à 9 œufs, jaune clair taché de brun, couvés 4 semaines. Les petits sont nidifuges et restent avec leur mère jusqu'à l'automne.
En France, le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire a lancé en 2009 une stratégie nationale de conservation du Grand Tétras.
C'est un groupement constitué de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), de l’Office national des forêts (ONF), du Groupe tétras France et du réseau des réserves naturelles de France qui sera responsable de la mise en place de ce plan de sauvegarde dans l'Hexagone. Les chasseurs devraient également être pleinement associés au projet qui devrait être finalisée à la fin de l’année 2009.