Le projet de l'insigne du béret bleu-marine des commandos de l'air a été conçu au sein du commando 20. Il est adopté par le commandant François Coulet qui homologue le projet N° A 688 le 6 octobre 1956. Il porte une étoile (« l'étoile te guide »), une aile (« l'aile te porte »), un glaive (« le glaive te défend ») et une couronne (« la couronne t'attend »). Si l'aile et l'étoile entrent dans la composition des brevets des personnels navigants de l’Armée de l’air, le glaive (ou dague) est spécifique aux actions de commandos ; le tout est broché sur la couronne. Un rectificatif est ensuite apporté en ce qui concerne la couleur : pour éviter que la teinte ne s’oppose à celle des éperviers des pattes d’épaules, l’insigne est doré. Il fabriqué par Drago en métal doré et ajouré, sans marque, avec plusieurs variantes.
Le commandant Coulet est à l’origine de cet insigne. Il s’inspire de celui du béret des parachutistes polonais qu'il avait cotoyé lors de son stage d'octobre 1942. Il est d'ailleurs titulaire du brevet n°1681 du stage 45 encadré par la 2e brigade parachutiste polonaise du général Sosabowski à Largo (Écosse). L'homologation date du 25 octobre 1956 (projet N° A 690). Cet insigne en métal argenté et ajouré est fabriqué par Drago. Il présente un aigle fondant sur sa proie, ce qui correspond à la nature et aux missions des unités aéroportées de l’armée de l’air, broché sur un carré portant la devise "SICUT AQUILA" (« Tel l’aigle »).
Afin de distinguer les hommes du commando 40 des quatre autres commandos, la création d’un insigne particulier a été envisagée. Il devait être porté sur le haut de la manche gauche. En relation avec l’indicatif radio « Attila », un visage asiatique moustachu, sur fond jaune, s'inscrivait en noir sur un triangle équilatéral pointant vers le bas. Le commandement a refusé cet insigne distinctif.