HMV Hammersmith Apollo | |
Façade principale de l'HMV Hammersmith Odeon | |
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Surnom | HMV Appolo Hammy-O |
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Type | Salle de concerts |
Lieu | Londres, Angleterre |
Architecte(s) | Robert Cromie |
Inauguration | 1932 |
Capacité | 5039 (debouts) 3632 (assises) |
Anciens noms | Gaumont Palace Hammersmith Odeon Labatt's Apollo Hammersmith Apollo Carling Apollo |
Structure-mère | MAMA Group HMV Group |
Site web | [1] |
L'HMV Hammersmith Apollo est une salle de concert située dans le quartier d'Hammersmith à Londres (Royaume-Uni). Ouverte en 1932, tout comme la Palais Gaumont voisin, c'est une des plus célèbres salles de concerts au monde. Elle est généralement plus connu sous son ancien nom d'Hammersmith Odeon.
Le bâtiment a été racheté en 2007 par la compagnie anglaise MAMA Group, et a été renommée HMV Hammersmith Apollo le 14 janvier 2009. On doit son architecture et sa décoration à Robert Cromie, dans le style de l'Art déco des années 30.
Nombreux sont les groupes et les artistes à s'y être produit, notamment depuis les années 60, date à laquelle la salle commença à être vraiment connue et reconnue. Cette dernière est notamment très souvent choisie pour l'enregistrement de concerts (par exemple Alchemy de Dire Straits).
L'Hammersmith Odeon, ou plutôt le Gaumont Palace, son premier nom, a été construit sous la direction de Ronnie Cromie, qui le voulait dans le style de l'Art déco, de 1930 à 1932. Il pouvait contenir à l'époque jusqu'à 3500 spectateurs, ce qui était relativement important pour l'époque.
Les années 60 furent le début de la renommée pour la salle, dans laquelle se produisirent tout d'abord les plus grandes stars américaines de l'époque telle que Tony Bennett, Ella Fitzgerald ou encore Louis Armstrong. Le bâtiment est rebaptisé, en 1962, sous le nom d'Hammersmith Odeon. Après une restauration, le nom de la salle est de nouveau changé en Labatt's Apollo. Malgré ce changement, le salle est presque toujours désigné sous le nom d'Hammersmith Odeon, ou sous l'abréviation populaire Hammy-O, que ce soit par les artistes que par la population.
Fin 1964 et début 1965, les Beatles y effectuent une série de concerts qui resteront gravés dans les mémoires : 38 représentations réparties sur 21 nuits ! Ils furent notamment accompagnés par les Yardbirds, en compagnie du guitariste Eric Clapton. En 1966, c'est à Johnny Cash que l'on doit un concert mémorable. La venue de ces prestigieux groupes et artistes va permettre à l'Hammersmith Odeon d'accroître sa popularité à la fin des années 60, en particulier en Europe, et de devenir une salle de concerts incontournable.
Dans les années 70, les grands artistes de l'époque s'y succèdent: David Bowie en 1973, Bruce Springsteen en 1975, Thin Lizzy et Bob Marley en 1977. Queen y joua également de très nombreuses fois, dont notamment pour la première nuit de Concerts for the People of Kampuchea, un projet caritatif destiné à récolter des fonds pour les réfugiés cambodgiens ayant fui la dictature de Pol Pot.
C'est vers 1979 que les premiers enregistrements de live à l'Hammersmith Odeon apparaissent vraiment. Kate Bush y enregistre une vidéo live, tandis que Frank Zappa y enregistre des parties pour son album Sheik Yerbouti.
En 1980, ce sont les nouvelles stars de la musique qui intronisent la nouvelle décennie à l'Hammersmith Odeon. Se succèdent en particulier Randy Rhoads, qui y effectue ses premiers concerts, et surtout Ozzy Osbourne, lors de sa tournée Blizzard of Ozz.
1981 reste l'année de la consécration pour la salle. En effet, la sortie du live No Sleep 'til Hammersmith, de Motörhead, va lui permettre d'accéder à la renommée, non plus seulement européenne, mais internationale. Ironie du sort, ce live ne fut même enregistrée à l'Hammersmith Odeon, mais dans diverses salles d'Angleterre. L'année suivante, le groupe de heavy metal, Venom, incendiera accidentellement le plafond de la salle lors d'un de ses tumultueux concerts. En conséquence, Venom sera interdit d'Hammersmith Odeon pendant un an. Les dommages causés au plafond se révéleront en fait peu importants, et les concerts purent reprendre rapidement.
Les trois années suivantes, de 1983 à 1986 donc, furent celle des grands concerts. Tears For Fears et Dire Straits enregistrèrent, lors de concerts mémorables, un album live (In My Mind's Eye pour le premier, Alchemy pour le second). L'année suivante c'est David Gilmour, guitariste de Pink Floyd qui se fait remarquer avec trois concerts à guichets fermés, que l'on peut retrouver sur le live David Gilmour Live 1984. Deux mois plus tard, Soft Cell y donne ses deux derniers concerts, le 6 et le 7 février.
Les années 80 furent très prolifiques pour l'Hammersmith Odeon qui aura vu défiler les plus grands groupes de l'époque. Outre ceux déjà donnés plus haut, on pourra également citer des groupes telle que a-ha, Marillion, Public Enemy ou encore U2.
En janvier 1990, on redonne au Labatt's Apollo son ancien nom d'Hammersmith Odeon. La salle commence à se diversifier: outre les concerts, la salle accueille également des comédies musicales et des humoristes.
Pour la première fois, la salle accueille des comédies musicales, comme le célèbre Joseph and the Amazing Technicolor Dreamcoat d'Andrew Lloyd Webber et Tim Rice. En 1993, Michael Ball, étoile montante du théâtre anglais, y donne cinq représentations, toutes à guichets fermés.
Après avoir acquis un statut de salle de mythique dans les années 90, l'HMV entame le millénaire en s'ouvrant aux nouvelles musiques. Plutôt penchée vers les musiques rock et hard rock, les portes s'ouvrent sur les nouveaux courants pop et metal, notamment extrême, telle que des groupes de death metal. Ainsi se succèdent des groupes telle que In Flames, Nuclear Assault ou encore Nelly Furtado.
En 2002, une énième fois, la salle est renommée. Le nom d'Hammersmith Apollo est remplacé par celui de Carling Appolo, après un nouveau contrat avec les propriétaires, la firme américaine Clear Channel Entertainment.