Herpès génital - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Apport du laboratoire

Pour établir le diagnostic clinique, il faut retrouver les éléments suivants : des lésions typiques ou atypiques et une culture ou d’autres résultats à des tests diagnostiques spécifiques.

La culture, après prélèvement au niveau de la lésion, demeure la méthode de prédilection à cause de sa spécificité, de sa sensibilité et de sa capacité de typer la souche du virus. Le typage de la souche est souhaitable dans la plupart des cas pour permettre de mieux prévoir les récurrences ainsi que de fournir des renseignements pertinents sur la susceptibilité du partenaire. La réaction en chaîne par polymérase (PCR) permet également d'en établir le diagnostic.

Les autres examens de laboratoire

Sérologie

Elle consiste en la détection d'anticorps dirigés contre le VHS dans le sang du patient. La détection de ces derniers signe un contact antérieur avec le virus mais de manière retardée. La sérologie a une application clinique limitée. Elles peuvent être utilisées pour déterminer si les femmes enceintes qui n’ont pas d’antécédents d’herpès symptomatique sont à risque. Elle ne peut déterminer naturellement s'il s'agit d'une primo infection ou d'une récidive mais peut définir le type de virus en cause (VHS I ou 2).

Signes cliniques

Primo-infection

Il s’agit du premier épisode avec signes chez un patient n'ayant jamais été au contact du VHS jusque-là.

On observe une éruption vésiculeuse et ulcérative aux points d’inoculation du virus ou à proximité. L’infection est localisée au niveau des organes génitaux externes, du pubis, du périnée et des régions périanales, ainsi qu’au niveau du col de l’utérus, de l’anus ou de l’urètre, suivant le type de contact. Une adénopathie (gros ganglion) au pli de l'aine, douloureuse, est fréquente. L'éruption guérit sans traitement, en règle générale, en une dizaine de jours.

  • Les problèmes urinaires, y compris les retards à l’initiation de la miction ou une difficulté à uriner (dysurie), sont fréquents chez les hommes et les femmes et ils peuvent durer longtemps.
  • De 40 à 70 % des primo-infections s’accompagnent de symptômes généraux (p. ex. fièvre ou douleurs musculaires).
  • Une méningite bénigne est observée dans 10 à 30 % des cas de primo-infection symptomatique. La ponction lombaire ramène dans ce cas un liquide stérile.

Infection non primaire

  • Il s’agit du premier épisode avec signes cliniques chez un patient ayant déjà eu un contact avec le VHS, qu'il soit symptomatique ou non.
  • La durée est habituellement moins longue, et il est rare que les symptômes intéressent l’organisme entier.
  • On peut observer une éruption vésiculeuse et ulcérative unilatérale ou bilatérale (chez les femmes) s’apparentant plutôt à une infection récurrente symptomatique.

Infection récurrente

  • La première éruption ne se manifeste jamais tout de suite après la contamination. Il faut d'abord que le virus s'installe avant de produire des éruptions, ce qui peut prendre plusieurs semaines. La période de latence peut occasionnellement être de plusieurs années chez certains patients.

Infection récurrente symptomatique

  • Elle est due à une réactivation du virus latent.
  • Les symptômes sont moins graves et durent moins longtemps que dans le cas d’une primo-infection symptomatique.
  • Les manifestations de l’infection se limitent généralement aux organes génitaux externes et sont unilatérales.

Excrétion asymptomatique du VHS

Elle est observée chez des personnes ayant ou non des épisodes symptomatiques. Elle s’effectue à plusieurs endroits au niveau des organes génitaux et elle est plus fréquente dans le cas du VHS-2.

Page générée en 0.091 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise