En raison des ulcérations génitales provoquées par l'herpès, le risque de contamination par le VIH est doublé.
Les traitements sont de deux types : oral (traitement préventif) ou local (pommade à appliquer, traitement curatif des poussées d'herpès). Il faut traiter systématiquement et le plus tôt possible , c'est-à-dire dès l'apparition des signes annonciateurs d'une poussée d'herpès (démangeaisons, gênes ou irritations), ce qui aiderait à réduire la fréquence des crises et les douleurs afférentes.
L'utilisation de préservatifs ne protège pas complètement du risque de transmission de la maladie, ce dernier n'étant réduit que d'environ 30%.
Dans tous les cas, des antalgiques peuvent être utile et des soins d'hygiènes restent utiles pour éviter une infection bactérienne surajoutée.
Le traitement anti-viral est utile pour atténuer les symptômes, les complications et l’excrétion du virus, mais il n'est efficace seulement s’il est administré au début de l’épisode symptomatique. Il ne permet pas de prévenir les récidives, sauf s'ils sont donnés de manière prolongée.
De nombreux traitements non médicamenteux ont été proposés, à base de plantes, de compléments alimentaires ou d'huiles dites essentielles. Aucun n'a démontré de manière scientifique une quelconque efficacité.
S'agissant d'une infection sexuellement transmissible, les rapports protégés voire une abstinence (si les lésions ne sont pas couvertes par le préservatif) sont conseillés lors de la phase éruptive.
Dans un couple séro-discordant (une personne infectée, l'autre saine) il convient d'utiliser un préservatif pour tous les rapports car il est impossible de prévoir quand la personne infectée est contagieuse (on estime à au moins 5 à 10% des jours de l'année le nombre de jours où une personne positive est contaminante sans symptôme). Cela n'exclut pas la contamination par d'autres voies (peau-peau)
Pour un couple séro-discordant ayant des rapports non protégés, on estime à 10% de chance d'infecter le partenaire chaque année.
Il n'existe pas, à ce jour, de vaccination disponible.
Le nouveau-né peut être contaminé par la mère lors de l'accouchement s'il existe des lésions actives secondaire au VHS au niveau de la sphère génitale maternelle, provoquant un Herpès néo-natal aux conséquences dramatiques.
Si la primo-infection survient lors du troisième trimestre, un accouchement à terme par césarienne est impératif, prévenant ainsi la contamination. La même attitude est prônée en cas de présence de lésions d'herpès au niveau de la sphère génitale secondaire à une récidive.