La liaison entre le client et le serveur n'est pas toujours directe, il peut exister des machines intermédiaires servant de relais :
Au début du World Wide Web, il était prévu d'ajouter au protocole HTTP des capacités de négociation de contenu, en s'inspirant notamment de MIME. En attendant, le protocole HTTP 0.9 était extrêmement simple.
GET
Requête :
GET /page.html
La méthode GET est la seule possible. Le serveur reconnaît qu'il a affaire à une requête HTTP 0.9 au fait que la version n'est pas précisée suite à l'URI.
Réponse :
Example Ceci est une page d'exemple.
Pour répondre à une requête HTTP 0.9, le serveur envoie directement le contenu de la réponse, sans méta-données. Il ne doit jamais se comporter ainsi pour les requêtes HTTP de version supérieure.
Inutile de chercher les versions inférieures à 0.9 du protocole HTTP : elles n'existent pas, car HTTP 0.9 n'avait initialement pas de numéro de version. Il a fallu lui en attribuer un quand HTTP 1.0 est arrivé.
HTTP permet l'identification du visiteur par transmission d'un nom et d'un mot de passe. Il existe 2 modes d'identification : Basic et Digest (RFC 2617). Le premier mode transmet le mot de passe en clair, et ne doit donc être utilisé qu'avec le protocole HTTPS. Le deuxième mode permet une identification sans transmettre le mot de passe en clair. L'identification est cependant souvent effectuée par une couche applicative supérieure à HTTP.
Le protocole HTTP 1.1 est décrit par le RFC 2616 qui rend le RFC 2068 obsolète. La différence avec HTTP 1.0 est une meilleure gestion du cache. L'en-tête Host devient obligatoire dans les requêtes.
Les soucis majeurs des deux premières versions du protocole HTTP sont d'une part le nombre important de connexions lors du chargement d'une page complexe (contenant beaucoup d'images ou d'animations) et d'autre part le temps d'ouverture d'une connexion entre client et serveur (l'établissement d'une connexion TCP prend un temps triple de la latence entre client et serveur). Des expérimentations de connexions persistantes ont cependant été effectuées avec HTTP 1.0 (notamment par l'emploi de l'en-tête Connection: Keep-Alive), mais cela n'a été définitivement mis au point qu'avec HTTP 1.1.
Par défaut, HTTP 1.1 utilise des connexions persistantes, autrement dit la connexion n'est pas immédiatement fermée après une requête, mais reste disponible pour une nouvelle requête. On appelle souvent cette fonctionnalité keep-alive. Il est aussi permis à un client HTTP d'envoyer plusieurs requêtes sur la même connexion sans attendre les réponses. On appelle cette fonctionnalité pipelining. La persistance des connexions permet d'accélérer le chargement de pages contenant plusieurs ressources, tout en diminuant la charge du réseau.
La gestion de la persistance d'une connexion est gérée par l'en-tête Connection.
HTTP 1.1 supporte la négociation de contenu. Un client HTTP 1.1 peut accompagner la requête pour une ressource d'en-têtes indiquant quels sont les langues et formats de données préférés. Il s'agit des en-têtes dont le nom commence par Accept-.
Les en-têtes supplémentaires supportés par HTTP 1.1 sont :
Connection
Accept
Accept-Charset
Accept-Language
L'ordre de préférence de chaque option (type, encodage ou langage) est spécifié par le paramètre optionnel q contenant une valeur décimale entre 0 (inacceptable) et 1 (acceptable) inclus (3 décimales maximum après la virgule), valant 1 par défaut.
Le support des connexions persistantes doit également fonctionner dans les cas où la taille de la ressource n'est pas connue d'avance (ressource générée dynamiquement par le serveur, flux externe au serveur, …).
Pour cela, l'encodage de transfert nommé chunked permet de transmettre la ressource par morceaux consécutifs en précédant chacun par une ligne de texte donnant la taille de celui-ci en hexadécimal. Le transfert se termine alors par un morceau de taille nulle, où des en-têtes finaux peuvent être envoyés.
Les en-têtes supplémentaires liés à cet encodage de transfert sont :
Transfer-Encoding
Trailer
TE