Articles d'analyse vectorielle | |
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Les identités suivantes peuvent être utiles en analyse vectorielle.
Dans cette section, a, b, c et d représentent des vecteurs quelconques.
Dans cet article, les conventions suivantes sont utilisées :
Le produit scalaire de deux vecteurs a et b est noté
En convention de sommation d'Einstein cela s'écrit :
Le produit vectoriel de deux vecteurs a et b est noté
En convention de sommation d'Einstein cela s'écrit :
Une identité revenant souvent dans les démonstrations utilisant la convention de sommation d'Einstein est la suivante :
Avec δ le symbole de Kronecker.
En convention de sommation d'Einstein on a :
En permutant deux fois les indices du symbole de Levi-Civita et en réarrangeant les termes on obtient tour à tour les expressions équivalentes suivantes :
Premièrement :
Deuxièmement :
La première égalité découle des propriétés du produit vectoriel : . La seconde est démontrée ci-dessous.
En convention de sommation d'Einstein on a :
En utilisant les propriétés du symbole de Levi-Civita et du symbole de Kronecker, le membre de droite peut se réécrire comme suit :
En explicitant le membre de droite on retrouve l'identité :
En convention de sommation d'Einstein on a :
En utilisant les propriétés du symbole de Levi-Civita et du symbole de Kronecker, le membre de droite peut se réécrire comme suit :
Le second membre étant obtenu en simplifiant et réarrangeant les termes. On retrouve dans ce membre de droite l'expression de produits scalaires et on a finalement :
Le rotationnel du gradient de n'importe quel champ scalaire ψ est toujours nul :
En convention de sommation d'Einstein on a :
En permutant les indices j et k (permutation impaire) on obtient l'expression équivalente :
Le changement de signe provient de la permutation impaire des indices. On a donc finalement :
La divergence du rotationnel de n'importe quel champ vectoriel est toujours nulle :
En convention de sommation d'Einstein on a :
En permutant les indices i et j (permutation impaire) on obtient l'expression équivalente :
Le changement de signe provient de la permutation impaire des indices. On a donc finalement :
Le Laplacien d'un champ scalaire ψ est défini comme la divergence du gradient :
C'est un scalaire.
En convention de sommation d'Einstein, le Laplacien d'un champ scalaire se note comme suit :
Le Laplacien vectoriel d'un champ vectoriel est le vecteur dont les composantes sont les laplacien des composantes.
En convention de sommation d'Einstein cela se note :
Le rotationnel du rotationnel d'un champ vectoriel est donné par :
En convention de sommation d'Einstein on a :
En utilisant les propriétés du symbole de Levi-Civita et celles du symbole de Kronecker), on obtient alors :
On retrouve dans le membre de droite de cette dernière expression le gradient de la divergence et le Laplacien. On a donc finalement :