Articles d'analyse vectorielle | |
Objets d'étude | |
Champ vectoriel | Champ scalaire |
Équation aux dérivées partielles | |
de Laplace | de Poisson |
Opérateurs | |
Nabla | Gradient |
Rotationnel | Divergence |
Laplacien scalaire | Bilaplacien |
Laplacien vectoriel | D'alembertien |
Théorèmes | |
de Green | de Stokes |
de Helmholtz | de flux-divergence |
du gradient | du rotationnel |
Nabla, noté , est un symbole mathématique pouvant aussi bien désigner le gradient d'une fonction en analyse qu'une connexion de Koszul en géométrie différentielle. Les deux notions sont évidemment reliées, ce qui explique l'utilisation d'un même symbole. En physique, il est utilisé de manière informelle en dimension 3 pour représenter aisément la divergence (∇·A), le rotationnel (∇∧A) et le laplacien vectoriel (ΔA = ∇2A) d'un champ vectoriel A, ainsi que le gradient (∇f) et le laplacien (Δf = ∇2f) d'un champ scalaire f. Ces notions sont fondamentales en physique, notamment en électromagnétisme et en hydrodynamique.
La forme de Nabla vient de la lettre grecque delta majuscule (Δ) renversée, à cause d'une utilisation comparable, la lettre grecque à l'endroit étant déjà utilisée pour désigner un opérateur (le laplacien) en calcul différentiel. Le nabla a été introduit par Peter Guthrie Tait en 1867. D'abord surnommé avec malice « atled » (delta à l'envers) par James Maxwell, le nom Nabla lui fut donné par Tait sur l'avis de William Robertson Smith, en 1870, par analogie de forme avec une harpe grecque qui dans l'antiquité portait ce nom.
Ceci est une liste de quelques formules d'analyse vectorielle d'emploi général en travaillant avec plusieurs systèmes de coordonnées communs.
Opération | Coordonnées cartésiennes (x,y,z) | Coordonnées cylindriques (ρ,φ,z) | Coordonnées sphériques (r,θ,φ) |
---|---|---|---|
Définition des coordonnées | |||
|
|
| |
|
|
| |
Quelques autres règles de calcul
Formule de Lagrange pour le produit vectoriel |
Ces opérateurs ne sont pas des produits scalaires, mais bien des applications, malgré la notation ambiguë . Le résultat est le même pour les coordonnées cartésiennes, mais devient faux pour les coordonnées curvilignes quelconques.