Joaquín Albarrán - Définition

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Bibliographie et sources

Cathelin (F.)- Autour de la chirurgie.- Paris, J.B. Baillière et fils, 1937

Legueu (F.) Joachin Albarran Biographies médicales Mars 1938 Paris Lib. Baillière et fils

Fresquet(José L.) Instituto de Historia de la Ciencia y Documentación, CSIC-Universidad de Valencia. 2003. Eponimos médicos http://www.historiadelamedicina.org/albarran.html

Bibliothèque interuniversitaire de Médecine Histoire de la Médecine http://web2.bium.univ-paris5.fr/bio/?cle=119

Joachin Marie Albarran Y Dominguez 1860-1812 urologue cubain http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/albarran_y_dom.htm

Publications et apport scientifique

Il a écrit de nombreux traités, parmi lesquels « Traité de Médecine opératoire des voies urinaires » (Paris 1908) a été particulièrement remarqué. L'urologue allemand Léopold Casper (1859-1949) le considérait comme un "trésor", et disait qu'il avait lui-même renoncé à écrire un manuel de chirurgie urinaire, car personne n'aurait pu faire mieux que ce texte d'Albarran.

Albarran fut le premier en France à effectuer le cathétérisme de l’ uretère qu'il a simplifié en utilisant l'instrumentarium de Léopold Casper et de Max Nitze (1848-1906). Il développa une méthode expérimentale de l’exploration de la polyurie, et améliora la cystoscopie en inventant le levier d'Albarran, qui permet une plus grande précision des mouvements du cystoscope pendant le cathétérisme de l’uretère: il est le créateur de l'exploration fonctionnelle rénale.

Utilisant les recherches d’Antonin Gosset et Robert Proust sur l’accès de la prostate par le périnée, Albarran fut le premier chirurgien en France, à pratiquer la prostatectomie par voie périnéale : en 1908, il publia une statistique de plus de cent cas avec une mortalité inférieure à deux pour cent ; les résultats éloignés étaient favorables et la guérison complète dans la totalité des cas. Cette technique a été abandonnée au profit des abords antérieurs ou des voies endoscopiques.

Alors qu'il était encore interne, il décrivit, avec Jean Hallé, le Bacillus pyogenes, qu'on appela ultérieurement bacterium Coli.

En dehors de ces grandes acquisitions, Albarran apporta un éclairage nouveau sur de nombreux sujets ; c’est ainsi qu’il étudia les tumeurs de la vessie, en 1892, au sortir de son internat et qu’il en établit une nouvelle classification, basée sur une analyse embryologique et qu’il publia ultérieurement, en 1903, chez Masson avec Léon Imbert un volumineux ouvrage sur les tumeurs du rein.

Il fut critiqué et parfois jalousé de son vivant, mais la postérité lui a rendu justice ; il a une statue érigée en son pays sur une des places de Sagua La Grande et une rue de La Havane porte son nom.

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