Le film fait replonger le spectateur dans l'ambiance du métro parisien des années 1960, avec ses rames Sprague-Thomson et ses poinçonneurs sur les quais. Il s'inspire du système de collecte des recettes du métro de Paris de l'époque et de sa voie des Finances. Jusqu'au 7 octobre 1967, la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP) puis la RATP ont collecté leurs recettes à l'aide de ce train spécial, qui parcourait chaque soir l'itinéraire Quai de la Rapée - Place d'Italie - Étoile - Gare de Lyon. Les finances étaient déchargées ensuite dans le raccordement et transférées sur une ligne à voie étroite de soixante centimètres, dite voie des finances, dont l'entrée est protégée par une porte blindée.
« La Grosse Caisse » était le nom donné par les agents du métro au wagon blindé utilisé pour le transport de la recette et qui joue ici un rôle central dans l'intrigue.
À titre de clin d'œil, Bourvil fredonne dans le film la chanson de Serge Gainsbourg Le Poinçonneur des Lilas.
La station de métro a été reconstituée en studio à Épinay-sur-Seine pour les besoins du film.