Laroussi Oueslati | |
Président de l’Université de Toulon | |
Successeur | Philippe Tchamitchian |
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Date de naissance | 1960 |
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Laroussi Oueslati est un universitaire et homme politique né le 25 septembre 1960 à Carthage (Tunisie). Il est conseiller régional PRG de Provence-Alpes-Côte d'Azur depuis mars 2004 et conseiller municipal à Toulon depuis octobre 2004 après l'avoir déjà été de 1995 à 2001. Il a été vice-président de l'université du Sud-Toulon-Var de 2002 à 2007 et président de février 2007 jusqu'à sa suspension provisoire par le ministre de l'éducation en octobre 2009 suite à des entraves lors d'une enquête administrative sur la délivrance de diplômes à des étudiants étrangers. Il démissionne de ce poste le 6 novembre 2009 puis se voit révoqué de la fonction publique le 21 mai 2010.
Né à Carthage en Tunisie le 25 septembre 1960, il est l'aîné d'une famille de neuf enfants. Il arrive en France à l'age de neuf ans et grandit dans le quartier de Sainte-Musse à Toulon où il effectue toutes ses études primaires et secondaires. Il passe son baccalauréat au Lycée Rouvière et entame ses études supérieures par un DUT de génie électrique et informatique industrielle à l'IUT de La Garde (université du Sud Toulon-Var). Il passe une licence et maîtrise d'électronique, électrotechnique et automatique à l'université de Nice Sophia-Antipolis et un DEA de systèmes intelligents assistés par ordinateur à l'université d'Aix-Marseille.
Il obtient ensuite en 1990 un doctorat en sciences de l'ingénieur de l'Université du Sud Toulon-Var. Sa thèse, intitulée « Commande multivariable d'une serre agricole par minimisation d'un critère quadratique » porte sur la modélisation, l’identification et la commande des systèmes complexes appliquées aux serres agricoles, au micro-climat et à l’effet de serre.
En 1993, il adhère au Parti radical de gauche où il est membre du bureau national et du comité directeur. Il est candidat de la Gauche unie dans la deuxième circonscription du Var aux élections législatives de 1993. Il est ensuite candidat sur la liste Énergie radicale aux élections européennes de 1994 conduite par Bernard Tapie qui recueille 13,68 % des voix.
En 1995, il devient conseiller municipal à Toulon alors que Jean-Marie Le Chevallier (FN) est élu maire de la ville. À l'occasion des célébrations du 14 juillet 1995 et de la présence de Jean Marie Le Pen au défilé organisé à Toulon, il répète son engagement et son combat contre le Front national qu'il compte mener par des « actions militantes sur le terrain ». Le 22 novembre 1996, il s'oppose à la tenue de la Fête du Livre lorsque Gérard Bauer, adjoint au maire, s'écrit « Monsieur le Maire, faites taire le musulman ! » réf. à confirmer : . Il est réélu conseiller municipal en 2001 mais il échoue à se faire élire conseiller général du Canton de Toulon-4.
En 2004, il est élu conseiller régional de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur sur la liste conduite par Michel Vauzelle, dans la section départementale du Var. Il est membre du Groupe Socialiste, Radical, Citoyen et Apparentés et est délégué aux nouvelles technologies de l'information et de la communication. Il est aussi vice-président de la commission Développement économique et Relations internationales.
En 2007, toujours sous les couleurs du Parti radical de gauche, il se présente pour la première en son nom aux élections législatives dans la septième circonscription du Var. Il obtient 13,13 % des voies et termine en deuxième position, derrière Jean-Sébastien Vialatte.