Laroussi Oueslati est nommé attaché temporaire d'enseignement et de recherche à l'université Pierre-et-Marie-Curie et à l'université du Sud Toulon-Var. Après son doctorat, il enseigne les mathématiques, l'informatique, l'automatique et la physique appliquée à Toulon où il est maître de conférences.
Alors vice-président de l'université de Toulon, il crée en 1998 le diplôme universitaire « Journalisme Presse, Magazine et Multimédia » afin de préparer les futurs journalistes et de leur permettre d'acquérir les techniques d'écritures journalistiques, notamment pour la presse écrite, magazine et multimédia.
Il est élu, avec 70 % des voix, président de l'université du Sud Toulon-Var le 6 février 2007 pour un mandat de cinq ans et, suite à la mise en application de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités, il est confirmé dans ses fonctions le 25 mars 2008 par le nouveau conseil d'administration de l'université. Un de ses principaux objectifs est de développer l'université, d'orienter la recherche et la formation vers la mer, dans le domaine scientifique, et les pays de la Méditerranée, pour les sciences humaines et sociales afin d'attirer des chercheurs et d'escompter environ 15 000 étudiants en 2013.
En juillet 2008, il obtient l'accréditation de l'école doctorale doctorale en sciences humaines intitulée « Civilisations et Sociétés euro-méditerranéennes et comparées » dont il est à l'origine et qu'il a créé afin de renforcer la vocation méditerranéenne de l'université.
Suite aux suspicions de délivrance de diplômes de complaisance à des étudiants chinois révélées en avril 2009, il est directement mis en cause par un rapport de la mission de l'Inspection générale de l'administration de l'Éducation nationale et de la recherche demandé par le ministre de l'éducation Valérie Pécresse. Il lui est reproché d'avoir créé une commission de sélection des candidats étrangers en concurrence directe avec les commissions pédagogiques de chacune des facultés de l'université. Le 19 octobre 2009, suite à la publication du rapport complémentaire, intitulé « Présomptions de trafic de diplômes par des étudiants chinois à l’université du Sud Toulon-Var », de l'Inspection générale chargée d'enquêter sur ces irrégularités, il est suspendu de ses fonctions pour une durée de six mois pour avoir, avec son équipe de direction, « entravé l'enquête administrative, avec des mises à l'écart, pressions, intimidations et menaces de représailles à l’encontre d’enseignants-chercheurs et de personnels de l'université et une saisine de documents qui peut laisser supposer une tentative de destruction de preuves ». Il réfute ces accusations et est remplacé par le recteur de l'académie de Nice, Christian Nique. Philippe Tchatmitchian, nommé administrateur provisoire de l'USTV par le ministère de l'Education prend ensuite le relais de Christian Nique avec pour mission de « rétablir la sérénité ». La section disciplinaire de l'université de Paris IV-Sorbonne, devant laquelle avait été renvoyée l'affaire, prononce le 21 mai 2010 la révocation de la fonction publique de Laroussi Oueslati avec interdiction définitive d'exercer toute fonction dans un établissement public ou privé.