Le Dernier Jour de la Création - Définition

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Personnages principaux

Les personnages qui suivent sont classés dans l'ordre alphabétique de leurs patronymes :

  • Rick Bailey, membre du projet « Chronotron » ;
  • Jérôme Bannister, major, ancien camarade de Steve Stanley ;
  • Walter W. Berger, ingénieur du projet « Chronotron » ;
  • Blizzard, nom d'un homme-singe apprivoisé et civilisé ;
  • Jane Brookwood, membre du projet, installée dans la forteresse ;
  • Geoffroy « Moses » Calahan, Afro-américain participant au projet ;
  • Samuel Fleissiger, professeur en charge du projet « Chronotron » ;
  • William W. Francis, amiral de l'US Navy, chef du projet « Chronotron » ;
  • Edgar Forrester, commandant en chef de la fosse ouest, officier en charge de la forteresse « Future one » en Sardaigne ;
  • R. Fujong, scientifique d'origine japonaise en charge du projet « Chronotron » ;
  • Goodluck, nom d'un homme-singe intelligent apprivoisé par les soldats amércains ;
  • Herbert H. Hollister, scientifique en charge du projet « Chronotron » ;
  • Paul Loorey, participant au projet ;
  • Charles Murchison, soldat arrivé sur place parmi les premiers, installé dans la forteresse ;
  • Harold Olson, ingénieur du projet ;
  • Gilmore Pecha, colonel de l'armée britannique en poste sur le détroit de Gibraltar et découvreur d'une jeep fossilisée au XIXe siècle ;
  • Ricardo Ruiz, soldat mexicain arrivé sur place parmi les premiers, installé dans la forteresse ;
  • Salomon Singer, psychologue et anthropologue qui s'intéresse à l'Australopithecus africanus ;
  • Snowball, homme-singe, fils de Blizzard ;
  • Steve Stanley, major, pilote d'essai de l'US Navy ;
  • Axel Tiefenbacher, légionnaire collectionneur d'armes à feu, découvreur d'une arme de l'US Navy en cours d'élaboration ;
  • Alan S. Walton, commandant de l'US Navy, responsable du projet « Chronotron ».

Prix littéraire

Commentaires

Uchronies multiples

Dans le roman de Wolfgang Jeschke, l'arrivée échelonnée des différents protagonistes a des conséquences importantes sur le continuum temporel, si bien que les équipes qui arrivent ensuite, à plusieurs années ou dizaines d'années d'intervalles, ne proviennent pas du même futur. Comme le dit l'un des personnages : « Ils ont fait exploser la vérité en petits morceaux, et maintenant, les avenirs se dispersent comme autant de galaxies. »

Ce fractionnement des futurs possibles permet à l'auteur d'intégrer à son œuvre quelques esquisses d'uchronies. Ainsi, les militaires largués en 1985 connaissent l'État d'Israël, tandis que ceux qui viennent de l'année 1995 n'en ont jamais entendu parler, car les deux fondateurs du sionisme, Léo Pinsker et Théodore Herzl ont été assassinés à la fin du XIXe siècle. Pour d'autres encore, les États-Unis sont un pays pauvre, le continent américain tout entier est sous la domination de l'Empereur Maximilien du Mexique, un descendant des Habsbourg, et de la Pemex, sa société pétrolière, qui s'associent bientôt à l'Iran et aux Émirats arabes pour dominer le monde civilisé. Le dollar est une monnaie de second ordre, tandis que le pesos et les dirham mènent l'économie mondiale. Si, pour tous les protagonistes, Mark Twain a bien existé, ils se rendent rapidement compte qu'il n'a pas écrit les mêmes romans d'une époque à l'autre.

Fin du pétrole

Le récit de Wolfgang Jeschke, avec sa préoccupation marquée pour les ressources pétrolières de la planète Terre et pour les conflits qui y sont associés, doit se lire comme l'expression littéraire du contre-coup psychologique exercé sur l'Occident par les deux chocs pétroliers de 1973 et 1979. Cette thématique sera d'ailleurs reprise en 2007, et pour les mêmes raisons conjoncturelles, par un auteur comme Andreas Eschbach dans En panne sèche.

Clins d'œil à la littérature de science-fiction

Au fil du roman, Wolfgang Jeschke fait quelques clins d'oeil à la littérature de science-fiction ancienne, plus ou moins en rapport avec l'intrigue. L'un des personnages secondaires du récit, Patrick Geston, professeur d'anglais et d'allemand, est traducteur occasionnel et passionné de science-fiction. L'artefact découvert par son grand-père, une jeep fossilisée, lui évoque des romans de voyages temporels comme Hawk among the sparrow (Le Faucon parmi les moineaux), un bref roman de Dean McLaughlin paru en 1968 et un texte d'un auteur allemand dont le personnage ne se souvient pas, mais qui pourrait fort bien être Das Königsprojekt (Le Projet Royal) de Carl Amery paru en 1974, dans lequel le Vatican tente de modifier le passé en faveur d'une famille royale allemande, les Wittelsbach. L'auteur évoque également la projection du film La Machine à explorer le temps de George Pal, sorti en 1960, que certains membres du projet « Chronotron » vont voir.

Mais l'allusion la plus frappante du récit concerne Raphaël Aloysius Lafferty, avec la machine Ktistèque et son « effet Aloysius » qui stipule que « ceux qui enverront quelqu'un ou quelque chose dans le passé pour y opérer un changement ne pourront jamais constater le succès ou l'insuccès de leur entreprise, car au moment précis de ce changement, le bouleversement qu'ils provoqueront deviendra réalité historique.

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