Le Lignon du Forez est présent dans L'Astrée, d'Honoré d'Urfé, où il peut être considéré comme un protagoniste à part entière. L'auteur lui consacre de nombreuses descriptions pour la plupart très élogieuses. Par exemple, cette tirade d'Astrée, qui déclare : "Le cours de cette rivière qui, passant contre les murailles de la ville de Boën, semble couper cette plaine presque par le milieu, s'allant rendre au-dessous de Feurs dans le sein de la Loire". Le Lignon est le théâtre de différents épisodes du livre, comme le moment où Céladon semble se noyer les bras croisés dans la rivière (le saut de Céladon). On peut ajouter que le Lignon n'ayant pas vraiment évolué depuis la parution de L'Astrée, il se trouve être singulièrement propice à l'incantation du roman en question.
![]() Chemins de l'Astrée, Le Lignon, Céladon sauvé par les nymphes |