Lockheed L-12 Electra | |
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Constructeur | Lockheed |
Équipage | 2 personnes (pour le pilotage, hors personnel commercial) |
Premier vol | 27 juin 1936 |
Dimensions | |
Longueur | 11,0 m |
Envergure | 15,0 m |
Hauteur | 2,9 m |
Aire alaire | 32,7 m² |
Masse et capacité d'emport | |
Max. à vide | 2,615 t |
Max. au décollage | 3,924 t |
Passagers | 6 |
Motorisation | |
Moteurs | 2 moteurs Pratt & Whitney R-985 Wasp Jr. |
Puissance unitaire | 330 kW (450 ch) |
Puissance totale | 660 kW (900 ch) |
Performances | |
Vitesse de croisière maximale | 343 km/h |
Vitesse maximale | 362 km/h |
Autonomie | 1 290 km |
Plafond | 6 980 m |
Vitesse ascensionnelle | 7,1 m/s |
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Le Lockheed L-12 Electra Junior est un bimoteur américain de transport léger.
Chez Lockheed, la lignée des appareils « Electra » avait commencé avec le L-10. Pendant la grande dépression des années 1930, l'entreprise fit faillite et fut rachetée en juin 1932 par un groupe d'investisseurs ; son nouveau président, Lloyd Stearman, s'entoura d'une équipe de jeunes ingénieurs. Le L-10 relança la firme, mais il était rapidement apparu comme trop lent. Le Département des Transports des États-Unis lança alors un cahier des charges pour un avion de transport (feederliner) plus petit, plus rapide, et Lockheed avait alors (sous la direction du jeune ingénieur Clarence “Kelly” Johnson dont ce fut d'ailleurs le premier avion) lancé le L-12 (Baby Electra, ou Electra Junior). Il était équipé des mêmes moteurs que le L-10 mais était bien plus fin et plus rapide.
Le prototype du Lockheed L-12 effectua son premier vol le 27 juin 1936 aux mains de Marshall Headle.
Bien que l'appareil fût alors salué pour la qualité de sa conception (il demeure à ce jour le seul avion à n'avoir jamais reçu de modifications imposées après construction), le L-12 ne connut pas un immense succès car il était trop cher. Lockheed extrapola donc le L-14 (Electra Senior) du L-12 par homothétie : plus grand et plus puissant, comparable au DC-3 mais doté d'une vitesse supérieure.
114 L-12 furent construits et vendus.
On peut apercevoir à plusieurs reprises un L-12 dans le film Casablanca de Michael Curtiz. Un plan du film représente un L-12 arborant la « crevette » alors l'enseigne de la compagnie Air France. Cette photo demeure un véritable mystère. En effet, le film ayant été tourné pendant la seconde guerre mondiale, il était alors interdit de filmer dans les aéroports. Dans certains plans, une maquette de l'appareil est visiblement utilisée. Mais le plan représentant l'appareil moteurs tournant ne peut être l'effet d'un trucage. De plus, Air France, si elle a exploité plusieurs L-14, n'a jamais possédé de L-12. Plusieurs hypothèses circulent :