Poids
Taille
Longueur tête + corps
Longueur de la queue
L'état des populations de macaques du Tibet n'est pas rigoureusement documenté mais l'IUCN ne place pas cette espèce parmi les plus menacées. On ne connait pas de prédateur clairement avéré chez ce macaque bien que des comportements d'attaque aient été observés vis-à-vis du milan noir, Milvus migrans.
Le domaine vital d'un groupe de macaques du Tibet peut être inférieur à 500 ha ( 2,5 km de diamètre ) lorsque la nourriture est abondante ( notamment en période estivale ) et, au contraire, quand la nourriture est disséminée en hiver, les animaux peuvent couvrir jusqu'à 30 km par jour, recherchant des graines en chemin à un rythme de 6 à 7 km/h. Le domaine vital demeure relativement inchangé d'une année sur l'autre.
Le macaque du Tibet est principalement végétarien, la consommation d'animaux avoisinant seulement les 5 % du régime alimentaire. Il peut consommer, en une même localité, au moins 19 espèces différentes de plantes. Les pousses de bambou constituent une proportion importante de sa nourriture. La consommation de feuilles est plus importante chez ce macaque que chez les espèces proches. Sur 17 plantes bien déterminées qu'ingère le macaque du Tibet, 11 le sont pour les feuilles contre 5 seulement pour les fruits. Lorsqu'il s'attaque aux cultures, il consomme souvent du maïs. La nourriture animale peut prendre la forme de consommation d'invertébrés, essentiellement des insectes, ou de petits vertébrés comme les lézards.
La pénurie alimentaire durant l'hiver est une cause fréquente de mortalité et les rivalités intra-groupe pour la nourriture sont communes chez cette espèce.