Moulin banal du ruisseau à la Loutre (côté Est) à Sainte-Luce, en 2009
Moulin banal du ruisseau à la Loutre (côté Ouest) à Sainte-Luce, en 2009
Intérieur, à l'étage, du Moulin banal du ruisseau à la Loutre à Sainte-Luce, en 2009
Maison du meunier du Moulin banal du ruisseau à la Loutre à Sainte-Luce, en 2009. Après que la famille du meunier eut cessé d'habiter le moulin, elle s'est installé dans cette maison.
Meule du moulin banal du ruisseau à la Loutre, de Sainte-Luce, en 2006. Laissée à l'abandon, elle est recouverte de mousses et de lichens. Elle est exposée aux Jardins de Métis, à Grand-Métis. Quelques plantes, dont l'arbuste à l'allure bonsaï, ont été ajoutées.
Panneau d'interprétation de la meule exposée aux Jardins de Métis, en 2006.
Le Moulin à eau du ruisseau à la Loutre est l'un des derniers moulins à eau du Québec au Canada. Il est situé à Sainte-Luce, dans la région du Bas-Saint-Laurent. Construit en 1849-1850 par Louis Bernard pour les seigneuresses Drapeau, il était le moulin banal de la seigneurie Lepage-Thivierge jusqu'à l'abolition du régime seigneurial en 1854. Le moulin a fait farine jusqu'en 1926. Après cette date, il fut utilisé comme bureau d'information touristique (1941-1979), restaurant (années 1990), centre de formation (depuis 2000) et gîte touristique (depuis 2006). Ses mécanismes ont été enlevés au début des années 1990. Il a été entièrment restauré à partir de 2000.
En face de ce moulin se trouvait un moulin à carder construit en 1841 par Magloire Carrier et Siméon Gautron.
Identification
Nom du bâtiment : Moulin à eau du ruisseau à la Loutre
1941 : Le gouvernement du Québec y effectue des réparations et le moulin devient un bureau d'information touristique. En 1951 et 1979, il serait passé entre 12000 et 35000 visiteurs québécois et américains dans le moulin.
Début des années 1990 : Le moulin est converti en restaurant.
Depuis 2000 : Le moulin devient un centre de formation spécialisé en éducation.
Depyuis 2006 : À l'été, le moulin est aussi un gîte touristique, tout en maintenant sa vocation de centre de formation spécialisé en éducation
Propriétaires :
1849-... : Seigneuresses Drapeau
1883 : Ulric Joseph Tessier, juge, et Marguerite-Adèle Kelly (fille d'Adélaïde Drapeau, l'une des seigneuresses Drapeau), ainsi qu'Édouard Lemoine, notaire