Dans les univers de fiction de Warhammer et Warhammer 40000 , Nurgle est le dieu des épidémies, de la peste, de la putréfaction et de la corruption physique. Son corps est énorme et boursouflé, sa chair en décomposition est gonflée par la pourriture et porte les cicatrices de multiples plaies et lésions. De petits démons appelés Nurglings parcourent sa carcasse putride, s'agrippant aux lambeaux de ses chairs pour en sucer les furoncles lépreux.
Nurgle est empli d'une énergie et d'un enthousiasme morbides, et ses démons voyagent à travers le temps et l'espace pour répandre les épidémies et la corruption, accomplissant une Danse de Mort à travers les villes et cités qu'ils veulent infecter. Les mortels qui succombent à la peste de Nurgle ne sont jamais libérés de leurs souffrances, car leurs âmes sont réclamées par le dieu de la peste qui en fait de nouveaux serviteurs démoniaques. Si un mortel est ne serait-ce qu'effleuré par un démon de Nurgle, il attrapera une maladie répugnante, et est condamné à mourir dès cet instant. On dit qu'un mortel en train de succomber à une maladie peut déjouer la mort en invoquant Nurgle et en promettant son âme au Seigneur de la Putréfaction.
Nurgle est aussi le Seigneur de Tout car toute chose, aussi solide et durable qu'elle puisse sembler, est condamnée à la corruption physique. En effet, le principe même de la construction et de la création annonce la destruction et la dégénérescence. Le palais d'aujourd'hui est la ruine de demain, la jeune vierge du matin est la vieille décatie du soir, et l'instant d'espoir n'est que le fondement du regret éternel.
Quelle est la réponse des hommes à l'indéniable et inévitable futilité de la vie? Est-ce de s'allonger et d'accepter la mort et de voir réduire à néant leur moindre effort? Non! Face à la fatalité de la mort, quelle autre réponse peut-il exister que de traverser la vie à toute allure, emplissant chaque jour d'espoir, d'allégresse, de bruit et de mouvement. C'est ainsi que la joie et les efforts des hommes sont engendrés par la déchéance et la futilité. Il est indispensable de saisir ceci pour comprendre l'action du Grand Seigneur de la Putréfaction et de ses adorateurs.
Une fois que l'on a cerné le Pouvoir du Chaos qu'incarne Nurgle, il devient plus facile de comprendre ce qui autrement pourrait sembler une nature contradictoire ou même perverse. D'un côté il est le Seigneur de la Putréfaction, dont le corps est ruiné par la maladie; d'un autre côté il est empli d'une énergie inattendue et d'un vif désir d'organiser et d'éclairer les choses.
Les vivants savent qu'ils vont mourir, et beaucoup savent qu'ils devront vivre avec la maladie ou d'autre tourments, et pourtant ils repoussent cette fatalité dans un coin de leur esprit et l'y remisent avec toutes sortes de rêves et d'activités. Nurgle est l'incarnation de cette connaissance et de sa réponse inconsciente, de la peur cachée de la maladie et de la putréfaction, et du pouvoir de vie généré par cette crainte.
Nurgle est l'ennemi éternel du dieu du Chaos Tzeentch, l'architecte du Changement. Nurgle et Tzeentch tirent leur énergie de concepts radicalement opposés. Tandis que l'énergie de Tzeentch vient de l'espoir et des vents changeants du hasard, celui de Nurgle vient de l'esprit de défi généré par l'inéluctable. Les deux Grandes Puissances ne ratent jamais une occasion d'opposer leurs forces, depuis les formidables combats dans les Désolations du Chaos jusqu'aux complexes intrigues politiques chez les mortels.
Les pouvoirs de ce dieu sont moins constants que les autres. Bien que généralement placé en troisième position dans l'ordre de puissance des dieux du Chaos, lors des épidémies qu'il lance, ses pouvoirs en matière de destruction et de chaos peuvent surpasser les autres dieux réunis.
Nurgle, contrairement aux autres semble aimer ses champions et ses démons. Il est souvent appelé père Nurgle ou grand-père Nurgle par ses suivants.
Les principaux démons de Nurgle sont :