Pariétaire officinale - Définition

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Allergénicité

Très allergissant, le pollen de pariétaire, est répandu dans l'air par le vent, durant une période aussi importante que celle des graminées, s’étalant d’avril-mai à la mi-octobre. Mais, bien que très fin (10 à 15 μm de diamètre) et très léger (0.65 ng) , il n'est pas d’ordinaire transporté loin.
Les pollinoses à la pariétaire sont rares chez les enfants de moins de 15 ans et concernent surtout les personnes nouvellement installées dans une région exposée. Elles se manifestent par des démangeaisons des yeux, du nez et de l’arrière gorge (rhinite allergique saisonnière, le « rhume des foins »).
Le pollen des diverses espèces de pariétaires est responsable dans les pays du pourtour méditerranéen de rhinoconjonctivites persistantes et d’asthmes sévères.
Le pollen de pariétaire officinale peut induire des réactions allergiques croisées fortes avec les pollens de pariétaire de Judée, d’ortie et de cannabis. L’allergène majeur du pollen de Parietaria officinalis est une glycoprotéine, Par o I.

Composants

  • Salpêtre (nitrate de potassium),
  • Flavonoïdes : hétérosides de quercétol, kaempférol et d’isorhamnétine
  • Glucoprotéines, mucilages
  • Tanin

Usages médicinaux

  • Bref historique :

« Connue des médecins des premiers siècles, qui l'indiquaient dans la toux, les maux de gorge, les maladies de peau, les tumeurs, les traumatismes, célébrée comme vulnéraire et antilithiasique [contre la formation des calculs rénaux] à la Renaissance, elle gardera de nombreux usages jusqu'au XVIIIe siècle. Très dénigrée au XIXe siècle, elle est peu usitée officiellement de nos jours, malgré une expérimentation favorable. Dans les campagnes, on lui fait encore confiance çà et là ».

  • Propriétés et usages reconnus par la tradition :

« Riche en mucilage et en nitrate de potasse, la pariétaire est adoucissante et puissamment diurétique. L'infusion (10 g de plante fraîche bien lavée, ou 15-30 g de plante sèche, par litre d'eau ; aromatiser au zeste de citron, au fenouil, etc. ; 4 tasses par jour) est indiquée dans diverses affections (lithiase urinaire, strangurie, oligurie, cystite, néphrite, hydropisie, congestion pulmonaire, grippe). Elle est considérée également comme dépurative, cholagogue, antirhumatismale en pratique populaire. Le suc a été prescrit dans certains troubles nerveux, contre l'épilepsie, les syncopes, les menaces d'éclampsie ; en usage externe, elle peut être appliquée sur les hémorroïdes, les inflammations, les ulcères »
Jadis, en infusion, son indication préférentielle était pour les maladies des voies urinaires (néphrite en particulier).
Les cataplasmes de feuilles broyées ont une action lénitive sur les brûlures superficielles.

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