Toutes les espèces citées descendent probablement des espèces fossiles qui prospéraient il y a quelques 65 millions d'années dans la Téthys à savoir :
Tirant son nom du dieu de la mer grec Poséidon, elle joue plusieurs rôles fondamentaux pour le milieu marin littoral.
Les herbiers qu'elle forme sont des lieux de frayère et de nurserie pour de nombreuses espèces animales. Elle constitue également une source de nourriture, parfois importante, pour certaines espèces herbivores (oursins, saupes, etc.). Une partie de la production de feuilles d'un herbier va se retrouver exportée, sous forme de litière, vers d'autres écosystèmes éloignés (plage, canyon sous-marin,...) où elle constituera une source de carbone importante pour le fonctionnement de ces écosystèmes. Elle permet de fixer les fonds marins grâce à l'entrelacement de ses rhizomes. Ceux-ci s'empilent d'une année sur l'autre, contribuant à augmenter progressivement le niveau du fond (environ un mètre par siècle. Elle « piège » des particules en suspension et du sédiment, contribuant ainsi au maintien de la clarté des eaux. Les herbiers à Posidonia oceanica sont considérés comme des formations essentielles dans le stockage du carbone atmosphérique et l'oxygénation du milieu.
Lorsque les herbiers de posidonie se développent au fond de criques de très faible profondeur, les plantes affleurent la surface et peuvent créer un récif barrière, par analogie aux récifs coralliens, contribuant à la formation d'un biotope particulier.
Les mouvements de la mer ont parfois tendance à lacérer les feuilles mortes et à les regrouper en boules de la taille d'une balle de ping-pong ou de tennis que l'on retrouve fréquemment sur les plages.
Les feuilles mortes de posidonies sont souvent ramenées sur les bords de plages, où elles s'entassent, formant parfois des tas compacts et imputrescibles. Ces tas empêchent alors l'érosion du sable par les vagues. Néanmoins, comme ces plages, naturellement protégées, ne sont pas propices au développement du tourisme, les municipalités les font souvent retirer, exposant ainsi le littoral aux caprices de la mer.
La posidonie fait partie des cinq espèces protégées sur les côtes méditerranéennes françaises, tout comme l'oursin noir, la grande nacre, le mérou brun et la cigale de mer.