Belus reditus ou Prieuré Beaurepaire de Somain est situé dans le quartier de De Sessevalle . Il s'agit en réalité d'un prieuré dépendant de l'Abbaye de Cysoing. Cette abbaye possède notamment quelques passages souterrains non accessibles dont la longueur n'est à ce jour pas connue.
Historique
Vue de la façade du prieuré Beaurepaire de Somain.
Le prieuré Beaurepaire de Somain.
Le prieuré paraît avoir été fondé au XIe siècle par la princesse Gisèle, épouse du Comte Everard et petite-fille de Charlemagne, pour des religieuses ou sœurs converses.
Beaurepaire, Biau Repaire, Bello rdditun, Belluus Reditus il en est écrit en 1219 dans la Loi de Somain de la Maison de Beaurepaire, avec ses terres, sartg et eaux. Il est évoqué également d'autres dépendances telles que le manage Foucart mantio Fulcardi, les bois de Biarche et de Longhe Selve (longa tyloa). Ces lieux semblent se rapporter aux lieux-dits : la ferme des Raines ; Le bois de Campeau, le Bosquet ; le Marais.
Le prieuré accueille également des chanoines, et devant une telle cohabitation certains s'en plaignirent immédiatement au Saint-Siège ; le Pape Innocent III enjoignit à l'archevêque d'Arras de trouver une solution plus convenable.
L'évêque d'Arras Radulphe statua donc par un décret de juin 1208, que dans fuite des chanoines de Cysoing ne recevroient plus de Converses dans leur Maison de Beaurepaire jusqu'à ce que celles qui existoient furent réduites aux nombres de douze.
Le 18 septembre 1255 l'évêque d'Arras ordonne de son propre mouvement par un décret qu'à l'avenir on ne reçoit plus de Converses à Beaurepaire & qu'après la mort de celles qui s'y trouvoient encore (au nombre de six) on subtituroit un Chanoine à deux converses.
Le Prieuré de Beaurepaire est un édifice du XVIIIe siècle avec de larges fossés autrefois remplis d'eau. Il fut l'habitation de M. Morel maire de Somain. Ce prieuré, sous le vocable de Notre-Dame au bois, dépendait de l'abbaye des chanoines réguliers de Cysoing.
De la révolution de 1789 à 1829, la commune occupe paisiblement deux morceaux de terrain mais en 1829 un sieur de la Rathon n, Baron delagonde cessionnaire des droits de l'État vint contester à la commune sa propriété. Le prieuré de Beaurepaire est alors en litige avec la ville de Somain pour deux pièces de gazon dont il n'avait pas de titre de propriété. Un jugement du 21 décembre 1831 de la 1re chambre civile à Douai apporte jurisprudence en la matière.
Sa majesté Charles X de France par lettres patentes du 16 avril 1825 a érigé en majorat avec titre de Marquis en faveur de M. Marie-François-Joseph de Louvencourt, ancien chevau-léger, Chevalier de Saint-louis, des biens situés dans le département du Nord dont dans le Canton de Douai, trente-quatre hectares neuf ares vint centiares faisant partie du bois de Beaurepaire, sis commune de Somain ainsi que d'autres terres au lieudit Le Trannoy ... et appartenant aux bois de Beaurepaire et le dit Château à M. de Louvencourt
La Compagnie des mines d'Aniche construit la cité Beaurepaire avec de grosses bâtisses avec pignons sur rue.