Prieuré Notre-Dame de Lanville | |||
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Nom local | Abbatiale Saint-Maur | ||
Latitude Longitude | |||
Pays |
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Région | Poitou-Charentes | ||
Département | Charente | ||
Ville | Marcillac-Lanville | ||
Culte | Catholique romain | ||
Type | Prieuré | ||
Style(s) dominant(s) | Roman, puis gothique au XVIe siècle | ||
Protection | monument historique, le 28 mai 1942 | ||
Localisation | |||
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Le Prieuré Notre-Dame de Lanville est un prieuré situé sur l'ancienne paroisse de Lanville, actuelle commune de Marcillac-Lanville, en Charente.
Le prieuré de Lanville est de fondation très ancienne et inconnue.
Vers 1120, il est soumis à la règle des chanoines réguliers, dits chanoines noirs, de Saint-Augustin.
Il a beaucoup souffert des guerres de Religion, surtout celle de 1568, pendant laquelle ses titres sont pour la plupart détruits. Cependant, il parvient à récupérer ses biens, mais le prieuré et l'église sont gravement endommagés.
Le prieuré de Lanville ne cessera jamais d'être conventuel, et il garde son indépendance jusqu'en 1652. À cette époque, il est uni à l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris.
Le 9 juin 1793, le prieuré est vendu comme bien national pour 48 000 livres.
L'église de Lanville était celle du prieuré conventuel, placée sous l'invocation de Notre-Dame. Elle a été vraisemblablement fondée au début du XIIe siècle sur l'initiative de Girard II, évêque d'Angoulême.
C'est une croix latine, formée d'une nef unique à trois travées, dont les coupoles sont remplacées, au début du XVIe siècle, par des voûtes à nervures. La grande coupole de la croisée, sous le clocher, subsiste encore.
L'abside est vaste, voûtée en cul-de-four avec sur chacun des bras du transept, voûtés en berceau, une petite absidiole.
La façade était un beau spécimen de l'art roman angoumoisin, très simple, harmonieuse et originale. Elle s'est malheureusement écroulée en 1903; celle qui a été remontée, l'a été le plus économiquement possible.
Le lourd clocher carré est percé de belles lancette d'ogives romanes. Il a contenu trois cloches, qui ont été fondues entre 1620 et 1635.
Les murs de l'abside et des transepts ont été surélevés au XVIe siècle.
On peut voir, au sud de l'église, les restes complètement ruinés d'un joli cloître et d'une salle capitulaire du début XVIe siècle.
Les bâtiments pioraux encore existants, pour la plupart au nord-ouest de l'église, sont des XVIIe et XVIIIe siècles, sans grand intérêt architectural.