On appelle Ceinture de l'Orénoque une zone géographique en forme de ceinture est-ouest, située dans le nord du bassin de l'Orénoque vénézuélien. Sa surface est de 55.314 kilomètres carrés. Elle s'étend sur le territoire des États d'Anzoátegui, de Monagas et de Guárico. Elle recèlerait pas moins de 1 360 milliards de barils de pétrole liquide lourd et extra lourd, dont 17% économiquement exploitables (235 milliards de barils).
D'après le plan de production pétrolier de PDVSA ( pour la période 2005-2012 ), le Venezuela produira en 2012 quelques 5,0 millions de barils par jour , tous types de qualités confondus, du fait que progressivement l'extraction de brut ira en augmentant.
Actuellement en 2006, la ceinture ( La Faja en espagnol ) produit 620 000 barils bpj. A la fin de l' année 2007, selon ces plans, on y produira quelques 687 000 bpj. Deux années plus tard on doit passer à 807 000 et en 2012 à un 1 207 000 bpj.
Pour certains spécialistes le chiffre de 5 millions de bpj en 2012 parait un objectif hors de portée. Il implique en effet la production de pas moins de 3,8 millions de bpj de pétrole conventionnel ( 5.000.000 moins 1.200.000 de pétrole extra-lourd = 3.800.000 ) en 2012, alors qu'il n'en a produit qur 2,6 millions en 2005. Cela représenterait une hausse de près de moitié en 7 ans, ce qui ne serait pas réaliste.
En attendant, le gouvernement vénézuélien a lancé un programme de certification de ses réserves de pétrole de la ceinture de l'Orénoque : le programme Orinoco Magna Reserva (en français : Orénoque Grande Réserve). Il s'agit d'un processus de quantification et de certification exécuté actuellement depuis 2005 par diverses compagnies privées .
Sources : et.
En date du 30 octobre 2008, 152 milliards de barils avaient été certifiés (Arabie Saoudite 252 milliards - Iran 138,4 milliards - États-Unis 29 milliards de barils prouvés) soit plus de 21 milliards de tonnes, près de la moitié des réserves estimées.
De 2006 à octobre 2008, 73,243 milliards de barils de nouvelles réserves prouvées de pétrole ont ainsi été incorporées, ce qui représente 31,1 % du total à incorporer (235,6 milliards de barils). Lorsque le processus de certification sera terminé, le Venezuela pourra se targuer de posséder les plus importantes réserves de brut de la planète.
En date du 18 mars 2010, Prensa Latina annoncait que les réserves prouvées et certifiées de pétrole atteignaient 211,173 milliards de barils, assurant d'ores et déjà au Venezuela la seconde place mondiale - soit encore 52,827 milliards de moins que les réserves annoncées par l'Arabie Saudite. En outre le pays se propose d'atteindre en 2010 316 milliards de barils de réserves prouvées, pour se situer à la première place mondiale.
En date du 8 avril 2010, le président Hugo Chávez a déclaré que les réserves prouvées de gaz naturel du pays se montaient dorénavant à 443.000 milliards de pieds cubes (soit plus ou moins 9 milliards de Tep), ce qui situe le pays à la quatrième place dans le monde (après la Russie, l'Iran et le Qatar, et avant l'Arabie Saoudite).
Le Venezuela veut convaincre ses pairs de l' OPEP d'augmenter sa part de production dans les quotas décidés en commun, ceci dès le sommet de juin 2006. Il y a expliqué qu'il est en train de certifier les 235 milliards de barils de la ceinture de l'Orénoque, et qu'il doit avoir droit à un quota plus élevé, dès que les travaux de certification seront terminés et qu'apparaitra qu'il est le premier pays pétrolier du monde du point de vue de ses réserves.
En juillet 2010, le bulletin statistique annuel de l'OPEP mentionnait que les réserves prouvées du Venezuela atteignaient 211,173 milliards de barrils, fin 2009.