Robi Morder est né en Équateur en 1954, et arrive avec sa mère et son frère Joseph Morder (metteur en scène de cinéma) à Paris en 1962. Juriste du travail et politiste, il est un spécialiste des mouvements lycéen et étudiant (Voir son mémoire de DEA, Paris 10, 1989, "Revendications négociations dans le syndicalisme étudiant en France, 1976-1989").
Robi Morder s'est engagé en mai 1968 dans les Comités d'action lycéens au lycée Turgot. Il a participé aux diverses mobilisations lycéennes de l'après 1968, et notamment à la direction du mouvement contre la loi Debré sur les sursis (printemps 1973). Il a par la suite aidé les lycéens autogestionnaires à la création du syndicat Coordination permanente lycéenne (CPL) en 1978/1979.
Robi Morder a été responsable de syndicats étudiants
Pendant ses études, il a été élu dans le conseil d'université de Paris 8 à Saint-Denis, puis au conseil scientifique de Paris 10 Nanterre.
Travaillant en cabinets d'avocats depuis trente ans sur des dossiers civils, baux commerciaux et principalement prudhommaux, Robi Morder, est chargé de cours à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines en droit et sciences sociales depuis 1988 et professeur, puis chercheur associé à l'Université de Reims Champagne-Ardenne. Il a aussi une expérience d'enseignement en enseignement supérieur privé : Ecole d'élèves infirmières des Diaconnesses, Ecole supérieure de gestion, Institut supérieur de commerce des Yvelines et en formation permanente.
Membre de l'Association française de sciences politiques, il collabore régulièrement aux activités et publications de la BDIC, (Bibliothèque de documentation internationale contemporaine) [1] dont il est membre du conseil scientifique de la Structure fédérative de recherche (SFR) et du comité de rédaction de sa revue Matériaux pour l'histoire de notre temps.
Président du Groupe d'études et de recherche sur les mouvements étudiants (GERME) et directeur des "Cahiers du Germe", vice-président du Conservatoire des mémoires étudiantes, membre du conseil d'administration de la Cité des mémoires étudiantes, Robi Morder à publié une cinquantaine d'articles et contributions sur les mouvements étudiants, le mutualisme, les mouvements lycéens dans des revues, des ouvrages collectifs, à l'occasion de colloques. Régulièrement interviewé et cité par la presse lors de mobilisations étudiantes ou lycéennes, il vient de co-diriger en 2009 un rapport pour l'Observatoire de la vie étudiante: Les engagements des étudiants, formes collectives et organisées d’une identité étudiante http://www.ove-national.education.fr/doc_lib/dc45_rapportove150609.pdf.
Une dépêche AEF du 17 février 2009 informe que Robi Morder est candidat à la présidence de l'Observatoire de la vie étudiante, dont le siège est vacant depuis la démission de Guillaume Houzel en septembre 2008.
Robi Morder, après un premier passage à la LC/LCR, a été (1977 - 1982) membre de la direction des Comités communistes pour l'autogestion (CCA), puis à nouveau membre de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). Aux élections législatives de 2002, il est candidat de ce parti dans la 1ere circonscription de Paris. Travaillant dans l'édition (éditions Savelli-France), il a été membre de la CFDT du livre. Membre du SNESup, il est membre de sa commission nationale des conflits. Il fait partie des fondateurs de la Fondation Copernic où il a co-dirigé la note sur la "refondation sociale".