Rubus lejeunei - Définition

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Introduction

Rubus lejeunei
 Rubus lejeunei
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Rosales
Famille Rosaceae
Genre Rubus
Nom binominal
Rubus lejeunei
Weihe, 1825
Classification phylogénétique
Ordre Rosales
Famille Rosaceae

Rubus lejeunei est une espèce de ronce de la famille des Rosaceae. Son nom botanique a été donné en hommage au botaniste belge Alexandre Louis Simon Lejeune (1779-1858) qui a découvert la plante.

Description

Les turions sont obtusément à acérément anguleux, à faces planes ou un peu concaves, à poils simples denses, courts, à glandes portées par un stipe et micro-aiguillons nombreux, reliés aux plus gros aiguillons par des aiguillons de tailles intermédiaires ; les plus gros aiguillons sont nombreux, jaunâtres, assez longs, minces, étalés ou légèrement inclinés, droits, à base large et aplatie.

Les stipules sont filiformes, glanduleuses.

Les pétioles, à face supérieure canaliculée dans le bas et plane ou convexe dans le haut, sont un peu plus long que les folioles basales, avec 15 à 25 aiguillons (les plus gros) inclinés, droits ou courbés.

Les feuilles ont 3 à 5 folioles. Les folioles sont peu poilues sur les deux faces (ces poils plus ou moins caducs à la face inférieure), et sont pourvues de dents fines et acérées, en partie inclinées vers l'arrière. Le pétiolule de la foliole terminale est d'une longueur représentant 33 % de celle du limbe. La foliole terminale est obovale à base arrondie à échancrée, à apex mince.

Les inflorescences sont largement pyramidales, avec un axe principal arrondi ou anguleux à angles obtus, pourvu de poils courts, de nombreuses glandes portées par des stipes (stipitées) et de nombreux micro-aiguillons et aiguillons allongés, minces, à base peu élargie, inclinés ou courbés. Les feuilles situées dans l'inflorescence possèdent au maximum 3 folioles, et ressemblent beaucoup à celles des turions, excepté la forme des folioles terminales qui est en moyenne plus large et moins obovale. Les sépales sont réfléchis au début, puis réfléchis à un peu étalés au moment de la fructification, présentent une la face inférieure tomenteuse-courtement poilue et pourvue de glandes stipitées et d'acicules, et une partie terminale nettement allongée. Les pétales sont assez grands, d'une couleur rose-rouge. Les étamines dépassent les styles qui sont jaunâtres. Les carpelles sont glabres et le réceptacle est poilu. Les fruits sont noir et brillant à maturité.

Distribution

L'aire de répartition est mal connue. En 1913, le rubologue français Henri Sudre a signalé cette espèce dans le nord de la France (départements de l'Aisne et de l'Oise), en Belgique et dans le sud et l'ouest de l'Allemagne. Mais en 1995, la monographie du spécialiste allemand Heinrich E. Weber ne fait pas mention de cette espèce pour l'Allemagne. Comme toutes les données anciennes, les écrits de Henri Sudre sont donc à considérer avec précaution et la seule localité fiable semble être la localité type (où a été récolté l'échantillon d'herbier type), qui se situe dans les environs de Malmédy, en Belgique.

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