Sardaigne - Définition

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Démographie

En octobre 2004, plusieurs chercheurs de l'université de Montréal se sont rendus en Sardaigne pour y étudier une particularité sarde. En effet, les médecins de l'île ont constaté un nombre important d'hommes supercentenaires (110 ans et +), ce qui est rare, car habituellement ce sont les femmes qui atteignent ces âges avancés. Plusieurs explications sont avancées tels que l’air des montagnes ou le régime alimentaire, mais encore des facteurs génétiques. Il est probable que ces facteurs interagissent comme le pense Robert Bourbeau. Ainsi, le GeDAP et l'INED s’intéressent également à la Sardaigne, dans le cadre du projet européen FELICIE.

Tableau et graphique démographique de 1861 à 2001
Date du recensement Population Variation  %
31.12.1861 609.000 0 0
31.12.1871 636.000 24.000 + 4,4%
31.12.1881 680.000 44.000 + 6,7%
10.02.1901 796.000 116.000 + 8,2%
10.06.1911 868.000 72.000 + 8,5%
01.12.1921 885.000 17.000 + 1,9%
21.04.1931 984.000 99.000 + 11,3%
21.04.1936 1.034.000 50.000 + 10,1%
04.11.1951 1.276.000 242.000 + 13,6%
15.10.1961 1.419.000 143.000 + 10,8%
24.10.1971 1.474.000 55.000 + 3,8%
25.10.1981 1.594.000 120.000 + 7,9%
20.10.1991 1.648.000 54.000 + 3,3%
21.10.2001 1.632.000 - 16.000 - 1,0%

Habitants recensés (en millier)

Pyramide des âges de la Sardaigne

Habitants recensés (en millier)

Politique

La région autonome est régie par un statut spécial, approuvé par une loi constitutionnelle du 26 février 1948 qui a donné pouvoir de légiférer de manière exclusive dans certains cas (organisation des administrations locales, construction, agriculture et forêts). Dans d'autres domaines (santé, assistance publique), la région peut légiférer dans le cadre des principes établis par la loi de l'État. Ces compétences ont été étendues par la réforme du titre V de la Constitution italienne (dans le domaine de la recherche et de la formation).

Drapeau sarde sur l'hôtel de Ville de Cagliari

Le Statut organise les trois autorités qui représentent la Sardaigne :

  • le Conseil régional (pouvoir législatif régional) ;
  • la Junte régionale (pouvoir exécutif régional) ;
  • le président de la région (chef du pouvoir exécutif régional).

Depuis la réforme constitutionnelle du 31 janvier 2001, le président est élu directement, en même temps que le Conseil régional.

En 2004, les élections au Conseil régional (comprenant celle du président de la région autonome), les premières après la réforme constitutionnelle, ont eu lieu sur la base du statut spécial en vigueur et en tenant compte des provinces nouvellement créées en 2001.

Les deux principaux candidats pour la présidence étaient Renato Soru, à la tête d'une liste Sardegna insieme (Sardaigne ensemble), soutenue par la coalition de l'Olivier et son propre mouvement, Progetto Sardegna, il a été élu avec 50,13 % des voix, et Mauro Pili, le président sortant élu en 1999, à la tête d'une liste Sardegna unita (Sardaigne unie), soutenu par la Maison des libertés, n'a obtenu que 40,53 % des voix.

Le 14 juillet 2004, c'est Giacomo Spissu (Démocrates de gauche) qui a été élu, au second tour, président du conseil régional (avec 47 voix, 30 votes blancs, et 3 à un autre DS - 5 abstentions). Au premier tour, 52 abstentions (de la majorité élue) avaient empêché le vote à la majorité des deux tiers prévus lors de ce premier vote.

Voir aussi : (it) Conseil régional de Sardaigne

Lors des élections provinciales des 8 et 9 mai 2005, les listes soutenues par l'Union ont obtenu au total 56,15 % des voix, les candidats de la Maison des libertés ont obtenu 38,33 % des voix, et enfin les indépendantistes ont obtenu 2,58 % des voix.

Les conseillers de la province d'Olbia-Tempio n'ont été répartis qu'à l'issue du second tour et ont donc augmenté le nombre des élus des DS, Margherita, de Popolari-UDEUR, du Parti sarde d'action et sans doute du Progetto Sardegna, des SDI, RC et IdV.

Lors des élections régionales des 15 et 16 février 2009, Le Peuple de la liberté, avec pour candidat à la présidence Ugo Cappellacci (457 676 voix, 51,90 %) a largement défait Renato Soru, président sortant démissionnaire, à la tête d'une coalition de centre-gauche « Soru Presidente » (378 246 voix, 42,89 %).

À gauche, le Parti démocrate obtient 160 822 voix, l'Italie des valeurs 34 277 voix, Refondation communiste 20 638 voix, « Rosso Mori » 15 215 voix, le Parti des communistes italiens 13 299 voix et la Gauche pour la Sardaigne, 10 095 ; total de la coalition Soru 254 346 (38,62 %).

À droite, Le Peuple de la liberté obtient 201 105 voix, l'UDC 61 748, les Riformatori 46 058 voix, le Parti sarde d'action 28 949 voix, l'Uds-Npsi 21 886 voix et le MPA 13 740 voix ; total coalition 373 486 (56,71 %).

Les candidats hors coalitions étaient Gavino Sale, IRS Indipendentzia, 27 118 voix (3,07 % pour le candidat, 2,06 % pour la liste associée) ; Peppino Balia, Parti socialiste Partito Socialista, 13 812 voix 1,56 (Ps 14.143 2,14) ; Gianfranco Sollai, Unidade indipendentista, 4 887 voix 0,55 (Un. In. 3.012 0,45).

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