Concernant la centrale nucléaire, « l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) considère que les performances en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection du centre nucléaire de production d'électricité du Tricastin se distinguent de manière positive et que ses performances en matière de protection de l’environnement sont en retrait par rapport à l’appréciation générale des performances que l’Autorité de Sûreté Nucléaire porte sur EDF ».
Selon l'Autorité de Sûreté Nucléaire, l'analyse de sûreté prend bien en compte les risques d'agression externe (chute d'avion, séisme, inondation...).
En 2002 et 2003, EDF a déclaré deux incidents génériques de niveau 1 sur l'échelle INES relatifs à la tenue au séisme de composants de certains REP 900 MWe français, dont ceux de la centrale du Tricastin.
L'incident déclaré le 14 octobre 2002 concerne la tenue au séisme de réservoirs d'eau permettant d'assurer le refroidissement du coeur en cas d'accident. Les travaux nécessaires à la remise en conformité de la centrale se sont terminés en décembre 2005.
L'incident déclaré le 28 octobre 2003 concerne la tenue au séisme de tuyauteries connectées à l'un des réservoirs d'eau concerné par l'incident du 14 octobre 2002.
Concernant la centrale nucléaire, l'ASN considère en 2007 que
« le site devait encore progresser sur la gestion de la formation, la réalisation des permis de feu et les délais d’intervention en cas d’incendie qui demeurent trop longs. »
Concernant l'installation d'enrichissement, c'est-à-dire l'usine Georges Besse d'Eurodif, l'ASN considère en 2007 que
« le risque incendie était bien pris en compte, toutefois des améliorations sont attendues notamment pour la formation du personnel et sur la rédaction des permis de feu. »
Le passage d'avion est interdit au-dessus du site nucléaire du Tricastin comme sur l'ensemble des sites nucléaires sous peine d'amende. Toutefois, les nouveaux projets sur le site - par exemple Georges Besse II - tiennent compte du risque de chute d'avion dès les premières phases d'élaboration du projet.
Lors de l'annonce par le président français Nicolas Sarkozy de la construction d'un second réacteur EPR en juillet 2008, Tricastin est mentionné parmi les cinq sites envisagés (avec Flamanville, Penly, Chooz et Marcoule). Mais c'est finalement le site de Penly qui est choisi. En février 2010, GDF Suez envisage à nouveau d'implanter un réacteur sur le site, mais cette fois un réacteur ATMEA.