C’est la Testudo graeca et la tortue méditerranéenne la plus répandue. En Turquie, elle n’est nullement en danger. Ceci peut s’expliquer par le fait que les turcs, notamment les agriculteurs, ne considèrent pas cet animal comme un être nuisible pour les récoltes, mais comme un porte-bonheur, un signe de fertilité de la terre. Il existe bien une mortalité due au trafic routier qui n’empêche pas la Turquie d’avoir l'une des plus grandes populations des pays méditerranéens, avec des juvéniles et de très vieux animaux. Il semblerait qu’il n’en soit pas de même à l’est où les Testudo graeca ibera seraient plutôt proches de l’extinction. En ce qui concerne la Géorgie Orientale, dans le passé on trouvait des Testudo graeca ibera presque partout le long de la côte de la Mer Noire au-delà de Soukhoumi. Maintenant, elle est devenue rare. Elle doit faire face à la pression humaine de culture des terres vierges, d’activités agricoles mécaniques et de moissons non contrôlées. Un projet de conservation des écosystèmes arides et semi arides dans le Caucase, accompagné des réserves de Vashlovani, de Saguramo et de Borjomi, serait mis en place.
Il est préférable que cette tortue soit maintenue en extérieur toute l’année dans un parc de 10 m2, plein sud, aménagé d’un point d’eau, de cachettes et de surfaces vitrées, avec des plantations de cistes, bruyères, thyms, fraisiers, pissenlits, plantains, trèfles. La maintenance sur le centre A Cupulatta en Corse se fait sans problème et elle s’y reproduit annuellement.