Le pulsoréacteur est un moteur à réaction cyclique, breveté indépendamment en Allemagne et en France en 1930, et développé spécialement pour la bombe volante allemande V1 durant la Seconde Guerre mondiale.
Le modèle équipant le V1 était composé d'un long cylindre comprenant un ensemble de clapets à l'avant permettant de fermer complètement l'entrée d'air, d'une chambre de combustion équipée d'injecteurs de carburant et de bougies et enfin d'une tuyère d'éjection des gaz.
D'autres modèles, comme l'Escopette mis au point en France par la Snecma, n'ont pas de clapets, mais un tude d'admission souvent dirigé vers l'arrière.
Le cycle de fonctionnement est le suivant :
Le vent relatif fait entrer l'air dans la chambre de combustion à travers les clapets.
En avant de la chambre, du carburant est pulvérisé dans le flux d'air.
Les bougies provoquent l'explosion du mélange avant qu'il sorte de la chambre( lorsque celle-ci est encore froide). Lorsque la chambre de combustion est chaude, les bougies ne sont plus nécessaires et le cycle de combustion s'entretient. La pression engendrée étant supérieure à la pression exercée par l'air extérieur sur les clapets, ceux-ci se ferment. Les gaz de combustion s'échappent alors par la tuyère où leur détente provoque la poussée.
Quand la pression dans la chambre de combustion retombe en dessous de la pression exercée par l'air sur les clapets, ceux-ci se rouvrent pour commencer un nouveau cycle.
Un cycle a une durée d'autant plus courte que la vitesse est élevée, souvent inférieure au dixième de seconde.
Il existe aussi des pulsoréacteurs sans clapets dont les types principaux sont : l'Escopette et le Hiller-Lockwood
De nos jours, on trouve encore des pulsoréacteurs sur des petits avions radiocommandés de loisir (voir modélisme) parce qu'ils ne sont pas très cher.