Jusqu'à l'invention du thermoscope de Galilée, les hommes étaient incapables de quantifier les températures. Les thermomètres virent bientôt le jour, et avec eux les unités comme le degré celsius et le kelvin. Par la suite, les techniques automatisées voyant le jour, il fallut trouver le moyen de traduire les températures en signaux analogiques compréhensibles par des machines :
Les sondes de température sont des capteurs permettant de transformer l'effet du réchauffement ou du refroidissement sur leurs composants en signal électrique.
On compte deux grandes familles de sondes de température :
Un thermocouple est un système constitué de deux fils métalliques de natures différentes reliés par des jonctions. Il permet la mesure de température par application de l'effet Seebeck. Voir l'article Thermocouple. A l'inverse de la sonde a résistance on mesure la F.E.M pour determiner T°
La sonde PT100 permet de mesurer le changement de résistivité d'un filament de platine enroulé autour d'une tige de verre.Il y en a de plusieur grosseur et plusieur forme en fonction de l'utilisation. En général, les sondes PT100 ont une valeur de résistivité de 100 ohms pour 0°C. La variation de résistivité est environ de 0.5 ohms/°, avec une précision de +/- 0.3° De même il est a noté, qu'une sonde pt100 n'est plus représentative de la température au dessus de 100°C
Les sondes sont branchées à des convertisseurs, qui transforment le faible signal en tension 0-10 V ou en courant 4/20 mA interprétables par les automatismes ou les afficheurs numériques.