Des onze associations originelles, l’ARES s’est rapidement renforcée par l’arrivée en son sein de nouvelles associations qui ont émis le vœu de participer à cette grande aventure universitaire. Conformément à ses statuts, ce sont donc vingt-et-une associations étudiantes issues de filières de Sciences sociales qui en sont membres fondateurs, ayant adhéré dans les deux mois de création de l’ARES.
Toutefois, membre pourtant fondateur et à l’inverse du mouvement inspiré par la création de l’ARES, la CODEP a décidée le 11 Juin 2010 de demander sa désadhésion. Revenant ainsi sur sa propre décision, cette association s’est séparée de l’ARES via une lettre adressée à ces administrateurs, justifiant que “cette décision a entre autre été motivée par la distribution du Petit Juriste, formidable outil permettant de promouvoir la CODEP auprès des étudiants juristes de Poitiers” (extrait de la lettre de démission de la CODEP).
L’ARES poursuit cependant son développement et de nouvelles associations se joignent à ses objectifs tout au long de l’année universitaire, s’insérant dans une dynamique nouvelle et en phase avec l’actualité de ses filières. La diversité territoriale et universitaire de ces associations membres apportent un souffle et une vigueur importante à cette structure, consolidant sa légitimité à être représentant et acteur majeur de la vie étudiante en Sciences sociales.
En créant l’ARES, ces étudiants associatifs ont voulu se regrouper autour de valeurs et se fixer un certain nombre de buts.
En s’appuyant sur ces valeurs, l’ARES souhaite contribuer à la création d'un esprit d'appartenance aux sciences sociales, et favoriser par la même occasion la solidarité entre les associations de ces filières.
L'ARES a pour buts :
Le travail de réflexion de l’ARES peut s’analyser en deux phases: l’une concernant l’Enseignement Supérieur stricto sensu, l’autre un apport au quotidien pour les étudiants.
L’ARES se positionne comme acteur étudiant de premier plan dans l’actualité universitaire du domaine sciences sociales. De par l’importance et la diversité de son réseau d’une part et par l’efficacité et la compétence de ses élus, l’ARES travaille chaque jour à améliorer la qualité et le devenir des filières de sciences sociales. De nombreux travaux ont ainsi été mené, que ce soit en réponse à l’actualité ou portant sur le moyen terme. Notamment sur l’enseignement des langues, la création d’une profession unique en réaction au rapport Darrois ou encore la question des Écoles Professionnelles du Droit.
Ces contributions sont le fruit de réflexion de groupes d’étudiants qualifiés et intéressés issus du réseau de l’ARES. Elles sont ensuite portées et défendues auprès des différentes institutions compétentes.
Afin d’aider les étudiants dans leurs démarches universitaires et d’apporter un soutien concret à ses associations membres, l’ARES offre divers outils pratiques.
Ainsi, l’ARES édite chaque année le Guide des Etudes du Droit (100.000 ex.), des filières AES (30.000 ex.) et Economie (50.000 ex.), en collaboration avec la Conférence des Doyens et les éditions Epicure. Ce guide sert de jalon à l’arrivée des primo-arrivants en milieu universitaire.
De même, l’ARES facilite l’organisation de conférence avec la participation des Presses Universitaires de France (PUF) dont la FAGE est partenaire.
Des fiches projets et des tuteurs méthodologiques mis à disposition de ses membres permettent également aux associations de l’ARES de monter des projets d’envergure en bénéficiant de l’expérience et de l’expertise de l’ensemble du réseau. Elle est enfin une plate forme d’échanges avec de nombreux fournisseurs des associations de Sciences Sociales.
Ces quelques points parmi tant d’autres participent à une aide concrète sur les campus et à renforcer les actions de terrain des associations étudiantes pour améliorer les conditions d’études en Sciences sociales.