Abbaye de Saint-Sauveur | |
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Latitude Longitude | |
Pays | France |
Région | Lorraine |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Ville | Saint-Sauveur |
Culte | Catholique romain |
Type | Abbaye |
Rattaché à | Ordre bénédictin |
Début de la construction | VIIe siècle |
Fin des travaux | XIIe siècle? |
Style(s) dominant(s) | inconnu |
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L'abbaye de Saint-Sauveur était une abbaye bénédictine de femmes, puis d'hommes, sur la commune de Saint-Sauveur (Meurthe-et-Moselle).
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Bodon, évêque de Toul, possédait selon la tradition un important domaine dans la contrée de Badonviller (Bodonis villa). Il y fonda un monastère de femmes à la demande de sa fille Theutberge, Bodonis monasterium, et la consacra abbesse de la communauté qui suivait la règle de saint Benoît. Entre autres domaines, l'abbaye possédait le village de Cirey-sur-Vezouze non loin. Son église conventuelle occupait l'emplacement de l'actuelle église de Val-et-Châtillon.
Suivant la disparition du monastère, un village se constitua sur le site (quartiers de la Molière et de Martinchamp), appelé à partir du XIIIe siècle Val de Bonmoutier, originellement défriché pour l'abbaye et qui dépendait toujours de l'évêque de Toul. "Val" sera uni à Châtillon pour former la commune moderne.
Dans la seconde moitié du IXe siècle toutefois, l’évêque de Toul Arnoud chassa les religieuses, qui n'observaient plus la règle. Il les dédommagea, et appela à leur place des bénédictins.
À la fin du IXe siècle, l'empereur Charles le Gros donna Étival (autre fondation de Bodon) et Bonmoutier à l’abbaye d’Andlau, pour compléter les revenus de cette récente fondation de sa femme Richarde. L'abbesse d'Andlau perdit ensuite ses droits sur Bonmoutier, l'évêque de Toul en étant le réel titulaire.
Berthold, 36e évêque de Toul, créa alors en 1010 un nouveau monastère d'hommes sur une colline voisine, "à trois quarts de lieu de Bodonis Monastérium" ; ce sera l'abbaye de Saint-Sauveur. Pour des raisons que l'on ignore, ce monastère remplaça Bonmoutier, qui disparut du vivant de Berthold, mort en 1019 (selon Richer, religieux de Senones), ou plus tard en 1145 (selon Dom Calmet).