Aéroport international du Kansai - Définition

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Terminaux

Le secteur des départs, au 4e étage. La structure du bâtiment et en forme d'aile d'avion.

L’aéroport du Kansai possède un seul terminal d'une surface totale de 301 472 m² sur quatre étages. Le bâtiment a été dessiné par l’architecte italien Renzo Piano. C’est le plus long bâtiment du monde, avec 1,7 kilomètre de bout en bout ; un monorail achemine les passagers d’une extrémité du bâtiment à l’autre.

Le toit du terminal est en forme d’aile d’avion. Cette forme facilite la circulation de l’air envoyé par l’immense système de climatisation : l’air est soufflé à une extrémité du bâtiment et suit la courbure du plafond jusqu’à l’autre côté du bâtiment, où il est récupéré. Des mobiles sont suspendus au plafond du 3e étage pour profiter de cet astucieux système.

L'aéroport aujourd'hui

Le secteur de l'embarquement

L’aéroport du Kansai a été imaginé sur la base de deux postulats économiques : que la croissance de l’économie japonaise continuerait sur la base de la fin des années 1980, et que l’aéroport deviendrait une plaque tournante internationale entre l’Asie et les autres continents. Aucune de ces hypothèses ne s’est vérifiée : le krach japonais s’est produit au beau milieu de la construction de l’aéroport, et celui-ci, pour diverses raisons, peine encore à s’imposer en tant que hub asiatique incontournable.

Le coût total de la construction de l’aéroport est à ce jour de 15 milliards de dollars, ce qui représente un dépassement de budget de 40 % – principalement à cause des problèmes de tassements lors de la construction de l’île artificielle. L’aéroport est lourdement endetté : 560 millions de dollars sont dépensés chaque année en remboursement d’intérêts. Les compagnies aériennes ont longtemps été rebutées par les taxes d’atterrissage très élevées (environ 7 500 dollars pour un Boeing 747), les plus chères du monde après l’aéroport international de Narita. Suite à d’importantes baisses, les compagnies aériennes commencent à fréquenter plus assidûment l’aéroport.

Le 17 février 2005, l’aéroport international du Chubu, dans la région de Nagoya, est entré en service, reprenant la majeure partie du trafic aérien, national et international, de l’actuel aéroport de Nagoya. La concurrence entre les différents aéroports internationaux du Japon devrait s’en trouver exacerbée. De plus, la mise en service, prévue pour 2006, de l’aéroport de Kōbe devrait également faire de l’ombre à KIX en ce qui concerne les vols nationaux.

Le tassement de l’île artificielle a notablement ralenti ces dernières années (17 centimètres de tassement en 2002). En 2003, anticipant le règlement de cette question, l’exploitant a engagé la construction d’une seconde piste de 4 000 mètres, avec un coût estimé à 1,56 trillion de yens. L’aéroport étant déjà saturé en période de pointe, une partie de cette nouvelle phase devrait être rendue opérationnelle dès 2007. La construction d’un second terminal est également prévue, à plus long terme.

En 2003, l’aéroport a accueilli 8,54 millions de passagers pour des vols internationaux et 5,53 pour des vols nationaux, soit plus de 14 millions de passagers. Ces chiffres sont décevants ; à titre de comparaison, 12,64 millions de passagers internationaux ont transité en 2000, alors que 8 millions de passagers nationaux fréquentaient l’aéroport l’année de son ouverture.

Statistiques 2006 :

  • Nombre de Passagers : 16,42 millions
  • Mouvements d'avions : 112 579
  • Volume de fret : 843 368 tonnes
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