Allan Octavian Hume - Définition

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Théosophie

Hume n'aimait pas beaucoup le Christianisme et ses institutions, mais croyait en l'immortalité de l'âme et en l'idée d'un ultime suprême. Il voulait devenir « chela » (étudiant) des gourous spirituels tibétains. Pendant ses peu d'années au Theosophical Society il écrit trois articles sur « Fragments de la vérité occulte » sous le pseudonyme « H. X. » pour le magazine The Theosophist. C'était en guise de réponse à un certain M. Terry, un théosophiste australien. Il publie aussi plusieurs pamphlets théosophiques appelés « Hints on Esoteric Theosophy ». Les derniers numéros des « Fragments », en réponse à la même personne, furent écrits par A. P. Sinnett et signés par ce dernier, autorisé par Mahatma K. H., « chela laïque ».

Une longue histoire sur Hume et sa femme apparaît dans le livre de Sinnett, « Occult World », la synopsis de laquelle fut publiée dans un journal local indien. Une fois, au dîner, Helena Blavatsky demande à Mme Hume s'il y avait quelque chose qu'elle désirait. Elle lui répond un broche que sa mère lui avait donné, qu'elle avait perdu il y a quelque temps. Blavatsky lui dit qu'elle essaierait de le retrouver par des moyens occultes. Plus tard ce soir-là le broche est trouvé dans un jardin par Blavatsky, qui lui amène tout le groupe.

Blavatsky visitait régulièrement le château de Rothney, propriété des Hume, à Simla, et un récit de sa visite peut se lire dans « Simla, Past and Present » d'Edward John Buck (qui succède à Hume à la tête du département d'agriculture). Plus tard, Hume exprime ses doutes sur certains pouvoirs attribués à Blavatsky et est de ce fait éloigné des théosophistes.

Hume n'est plus intrigué par la théosophie une fois occupé avec la création du Congrès national indien.

South London Botanical Institute

Peu après le retour de Hume à Londres il s'intéresse à la botanique. Il fonde le South London Botanical Institute et le dote d'argent. L'institut existe encore aujourd'hui et continue à promouvoir l'étude des plantes. Il était censé être une alternative locale à Kew Gardens. Il abrite un herbarium contenant approximativement 100 000 spécimens, la plupart de plantes à fleurs des îles Britanniques et d'Europe, dont beaucoup collectionnés par Hume.

Le Congrès national indien

Après sa retraite, vers la fin de l'administration de Lord Lytton, Hume se rend compte que le peuple indien était sans espoir et voulait agir. Il y avait des émeutes agraires dans le Deccan et à Bombay. Hume décide qu'une Union indienne serait une bonne manière de canaliser, concentrer toute cette énergie déversée jusqu'alors en émeutes et manifestations. Le 1er mars 1883 il écrit aux licenciés de l'Université de Calcutta. L'idée de cette Union indienne se répand ; Hume reçoit l'appui de Lord Dufferin, quoique ce dernier voulait rester plutôt discret. On suggère que l'idée est d'abord née dans une réunion privée de dix-sept hommes lors du Congrès théosophique de Madras en décembre 1884. Hume prit l'initiative, et c'est en mars 1885 qu'on voit la première notice annonçant la réunion de la première Union nationale indienne, à Poona le décembre suivant.

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