Amphétamine | |
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Général | |
Nom IUPAC | |
No CAS | (D) ou S(+) (L) ou R(–) | (racémique)
No EINECS | |
Code ATC | N06 N06 |
DrugBank | |
PubChem | |
ChEBI | |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | poudre blanche |
Propriétés chimiques | |
Formule brute | C9H13N |
Masse molaire | 135,2062 ± 0,0083 g·mol-1 |
pKa | 10.13 |
Propriétés physiques | |
T° ébullition | 203 °C |
Solubilité | sol. dans méthanol 28 g·l-1 (eau,25 °C) |
Pression de vapeur saturante | 0,24 mmHg à (20 °C) |
Précautions | |
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1 3 0 | |
Écotoxicologie | |
LogP | 1,76 |
Données pharmacocinétiques | |
Métabolisme | hépatique et rénal |
Demi-vie d’élim. | 10-13 heures |
Caractère psychotrope | |
Catégorie | Stimulant |
Mode de consommation |
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Autres dénominations |
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L'amphétamine (DCI) est une substance sympathomimétique aux effets anorexigène et psychoanaleptique. Elle est utilisée comme coupe-faim, comme stimulant du système nerveux central et pour le traitement de l'hyperactivité chez l'enfant. En Occident, l'amphétamine est considérée comme un stupéfiant, connu sous le nom de speed.
Le nom « amphétamine » provient d'un de ses noms chimiques : α-méthyl-phényléthanamine (d'où a-m-phe-eth-amine = amphétamine).
La première synthèse d'amphétamines fut réalisée le 18 janvier 1887 par le chimiste roumain L. Edeleanu qui lui donna le nom de phenylisopropylamine mais cette découverte tomba en désuétude.
Les recherches reprirent de nombreuses années plus tard et elles furent redécouvertes lors de recherches d'un produit ayant des propriétés bronchodilatatrices. D'abord isolée de l'Ephedra vulgaris sous le nom d'éphédrine vers 1920, elle sera synthétisée par Gordon Alles à l'université de Los Angeles en 1927.
En 1932, elle est lancée sur le marché sous la marque utilisée comme nom de benzédrine et prescrite comme bronchodilatateur.
En 1935, son action stimulante est constatée et utilisée pour des prescriptions concernant la narcolepsie.
Elle sera largement utilisée pendant la Seconde Guerre mondiale pour améliorer les performances et surtout l'endurance des soldats (par l'ensemble des belligérants) et c'est alors que les premiers excès seront constatés.
Classées comme psychotrope par la Convention sur les substances psychotropes de 1971, elles seront progressivement déclarées illégales à mesure que les pays adapteront leur législation, réduisant l'usage médical au traitement limité de quelques maladies.
Leur usage, désormais clandestin, concerne principalement l'augmentation des performances en sport et la résistance à la fatigue (lors de soirées festives ou lors de période de travail intense).