Certains scientifiques considèrent maintenant que les effets de l’assombrissement global ont masqué, dans une certaine mesure, l’effet du réchauffement climatique et qu’ainsi une éventuelle diminution de l’assombrissement pourrait conduire à revoir à la hausse les prévisions d’élévation des températures.
L’augmentation des aérosols atmosphériques pourrait aussi être vue comme un moyen d’action contre le réchauffement climatique. Cependant, les aérosols ont des effets négatifs (pluies acides) qui expliquent les efforts qui ont été faits pour les réduire, et comme ils ont de plus une vie très courte, de l’ordre de quelques jours ou semaines (par opposition à plusieurs décennies pour le CO2), leur utilisation paraît difficilement envisageable.
L’assombrissement global peut également avoir des effets régionaux. Alors que la majeure partie de la Terre s’est réchauffée, les régions qui reçoivent de grandes quantités d’aérosols par la dynamique atmosphérique se sont généralement refroidies. Cela peut expliquer par exemple le relatif refroidissement des régions de l’est des États-Unis par rapport à celles de l’ouest.
Il est possible que l'assombrissement global ait causé des changements météorologiques à grande échelle. Les modèles climatiques suggèrent que la réduction d'intensité du rayonnement solaire aurait pu être à l'origine de l'échec de la mousson en Afrique subsaharienne durant les années 1970 et 1980 ainsi que des famines associées, comme celle qui a suivi la sécheresse au Sahel, provoquée par le refroidissement de l'Océan Atlantique lié à la pollution de l'hémisphère nord. Cela pourrait être la raison pour laquelle la ceinture des pluies de mousson n'a pu remonter vers le nord, entraînant ainsi l'absence des pluies saisonnières. Cette hypothèse n'est pas universellement acceptée et est très difficile à vérifier.
Certains scientifiques spécialistes du climat ont émis l'hypothèse que les traînées de condensation des avions (en anglais contrails pour condensation trails) seraient impliquées dans l'assombrissement global. Bien que l'ininterruption du trafic aérien interdise de vérifier cette hypothèse, l'arrêt total du trafic aérien civil aux États-Unis pendant les trois jours ayant suivi les attentats du 11 septembre 2001 a permis au climatologue David Travis d'observer les températures de5 000 stations météo réparties sur 48 états, en l'absence de ces traînées de condensation. Pendant cette période, la mesure de l'amplitude de température a montré du jour au lendemain une augmentation de 1 °C, ce qui était la plus grande variation constatée sur 30 années. Cela montrait que les traînées de condensation pouvaient jouer un rôle immédiat dans la hausse des températures nocturnes et/ou d'une baisse des températures diurnes, et que ces variations pouvaient être beaucoup plus importantes qu'on ne le pensait précédemment.
Des publications récentes font état d'un retour d'ensoleillement depuis 1985 dans les régions où l'émission de particules (à la source des aérosols) a été fortement réduite. Cette reprise du rayonnement reçu par la terre peut expliquer une part au moins :