Atomium - Définition

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Introduction

L'Atomium de Bruxelles en reproduction miniature dans Minimundus Klagenfurt
Représentation de l’Atomium

L’Atomium est un monument de Bruxelles, Belgique, représentant la maille élémentaire du cristal de fer (phase cubique centré) agrandie 165 milliards de fois.

Contrairement à une croyance populaire largement répandue, les neuf boules qui constituent le monument ne représentent pas une référence aux neuf provinces belges de l’époque (qui sont aujourd’hui dix avec la scission du Brabant). Les neuf sphères représentent les neuf atomes constitutifs du cristal de fer et ne sont qu'une coïncidence avec la division de la Belgique en neuf provinces. Cette coïncidence a toutefois largement contribué à la propagation de cette croyance, y compris dans les salles de classe. À l'origine, les concepteurs du monument l'ont imaginé comme une référence aux sciences (thème largement exploité lors de l'Expo ’58) et non comme une référence à l'unité des 9 provinces du royaume.

En avril 2006, la Belgique a émis une pièce commémorative de 2 euros représentant l'Atomium à l’occasion de sa réouverture.

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Métro de Bruxelles
Descendre à la station de métro : Heysel.

Description

Pièce commémorative représentant l'Atomium.

L’Atomium a été conçu par l’ingénieur André Waterkeyn et érigé par les architectes André et Jean Polack pour l’Exposition universelle de Bruxelles de 1958 (Expo ’58),

C’est un édifice à mi-chemin entre la sculpture et l’architecture qui culmine à 102 m. Son acier de construction pèse 2 400 tonnes. Il est devenu, au même titre que le Manneken Pis et la Grand-Place, le symbole de la capitale de la Belgique.

Il se compose d’une charpente d’acier portant neuf sphères reliées entre elles et habillées d’aluminium.

Les sphères ont un diamètre de 18 mètres et pèsent chacune environ 250 tonnes. Symboliquement, l’Atomium incarne l’audace d’une époque qui a voulu confronter le destin de l’Humanité avec les découvertes scientifiques.

La construction de l’Atomium fut une prouesse technique. Sur les neuf boules, six sont rendues accessibles au public, chacune comportant deux étages principaux et un plancher inférieur réservé au service. Le Tube central contient l’ascenseur le plus rapide de l’époque (5 m/s), il permet à 22 personnes d’accéder au sommet en 23 secondes. Les escaliers mécaniques installés dans les tubes obliques, comptent parmi les plus longs d’Europe. Le plus grand mesure 35 m de long.

L’Atomium, conçu pour durer six mois, n’était pas destiné à survivre à l’Exposition internationale de 1958. Mais sa popularité et son succès en ont fait un élément majeur du paysage bruxellois. Sa destruction fut donc reportée d’année en année jusqu’à être abandonnée. Durant tout ce temps, peu de travaux d’entretien furent réalisés.

Aménagement intérieur

Des six sphères accessibles au public, la sphère de base est réservée à l’exposition permanente consacrée aux années 50, l’Exposition universelle et la construction de l’Atomium. Une autre accueille des expositions temporaires, une troisième à vocation polyvalente peut permettre l’organisation de différentes animations, films, concerts, fêtes ou conférences. La sphère centrale contient un bar et la sphère supérieure en plus du panorama, un restaurant dont la particularité sera d’être, sans doute, le seul à proposer une cuisine belge sans frites … les friteuses n’ayant pas été autorisées pour des raisons de sécurité ! La sixième est la boule des enfants, destinée à l’organisation d’ateliers de pédagogie urbaine, permettant aux enfants de six à douze ans d’y passer la nuit.

Le designer Ingo Maurer a dessiné des luminaires intérieurs de l’édifice.

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