Un aviateur est une personne qui pilote un aéronef.
Ce terme était surtout employé aux débuts de l'aviation. De nos jours, on parle généralement de pilote pour tous les types d'aéronefs (avions, ULMs, planeurs, parapentes, deltaplanes, ballons, autogyres et hélicoptères), de pilote de ligne (qui pilote un avion de ligne), de pilote de chasse (qui pilote un avion de chasse), etc. Ce terme dérivé du mot avion (néologisme créé en 1875 par Clément Ader) a été aussi repris dans différentes langues comme aviator en anglais et Aviatiker en allemand, appellation qui est aujourd'hui remplacée par le mot Pilot (dans le langage courant) et par la désignation officielle Flugzeugführer (conducteur d'avion) et Hubschrauberführer (conducteur d'hélicoptère).
Pour piloter un aéronef aujourd'hui, il faut disposer d'un certain nombre de brevets, licences, qualifications, autorisations, approbations et/ou certificats. Ces titres sont en général délivrés par les États. Un titre délivré par un État européen est valable dans les autres États européens.
L'histoire de l'aviation est ancienne, et parmi les premiers aviateurs on peut citer :
Le premier pilote d'avion à avoir été breveté au monde est Louis Blériot en 1908. Il sera suivi par Joseph Le Brix, Glenn Curtiss, Léon Delagrange et Robert Esnault-Pelterie.
La première femme brevetée en France (Aéro-Club de France) fut Élise Deroche, dite "Baronne Raymonde de Laroche", en 1909 avec le numéro 36; vinrent ensuite, en 1910, Marthe Niel (n° 226), Marie Marvingt (n° 281) et Jane Herveu (n° 318).
La première aviatrice Belge fut Hélène Dutrieu avec le n° 27 (Aéro-Club de Belgique), en 1910.
La première femme pilote militaire (et qui a piloté des avions de combat) fut la turque Sabiha Gökçen.
Parmi les grands noms de l'aviation française on trouve Adrienne Bolland, Hélène Boucher, Jacqueline Auriol, Maryse Hilsz, Maryse Bastié, Catherine Maunoury, et plus récemment Valérie André ou Caroline Aigle.
N'oublions pas les frères Morane ( Léon et Robert ) qui furent de célèbres pionniers de l'aviation française, ayant été les premiers à dépasser les 100 km/h, et le plafond de 2 000 mètres ( sources : Fonds d'Archives Ogerau - Solacroup " ).
Ce métier a pris de l'ampleur avec l'apparition de l'avion militaire pendant la Première Guerre mondiale. Celle-ci terminée, l'aéronautique civile a pris le relais, participant à l'essor de ce métier jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, qui a imposé la formation de pilotes de chasse performants. Par la suite, en nombre de pilotes, le transport civil a pris le pas sur les besoins militaires, qui sont devenus de plus en plus pointus au fur et à mesure de la sophistication des avions de chasse, entre autres.