Bigorneau - Définition

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Autres noms vernaculaires

Le terme « bigorneau » a fini par dominer toutes les autres appellations vernaculaires, au point d'être unanimement compris dans tout le domaine francophone, y compris en Amérique du Nord. D'autres noms peuvent toutefois subsister de manière plus ou moins courante dans l'usage local. La liste ci-dessous est très loin d'être exhaustive.

  • Au Québec, en Acadie et aux îles de la Madeleine, les bigorneaux sont régulièrement nommés « borlicocos » (avec diverses variantes), ne pas confondre avec « bourgots » (diversement orthographié) qui veut dire Buccin.
  • À Bruxelles, les bigorneaux sont commercialisés sous le nom de caricoles ; on peut rapprocher ce terme de « caracol », le nom espagnol de l'escargot.
  • En Normandie et plus généralement sur tout le littoral de la Manche, le terme « vignot » (ou « vigneau ») semble, à côté de noms plus locaux, toujours répandu chez les populations du littoral.
  • En Basse-Bretagne où les appellations en langue bretonne sont légion, c'est le terme « bigorneau » qui est généralement employé en français, mais il est souvent abrégé en « bigorne ».
  • En Vendée et sur le littoral charentais, à côté d'autres appellations comme « guignette » ou « cagouille », on retrouve l'appellation « borgau » des québécois (on sait que de nombreux habitants de ces régions ont participé à la colonisation de la Belle Province).

Quant au terme « littorine », son origine est manifestement savante puisqu'il s'agit de la francisation du nom de genre latin Littorina. Il est toutefois désormais couramment utilisé, avec ou sans épithète, pour désigner les différentes espèces de ce genre.

Il arrive enfin — peu fréquemment il est vrai — que la dénomination « escargot de mer » soit proposée en synonymie de « bigorneau », presque toujours dans des documents de vulgarisation. Il est peu probable qu'elle ait une origine véritablement populaire. Il s'agirait plutôt d'une désignation à visée pédagogique, soulignant la ressemblance entre un animal terrestre universellement connu et un parent maritime certainement moins familier, en particulier pour les populations de l'intérieur. En Bretagne on parle aussi du "pharin", sans doute parce qu'il est bien souvent l'hôte des phares.

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