Cathédrale métropolitaine de Buenos Aires | |||
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Latitude Longitude | |||
Pays | Argentine | ||
Ville | Buenos-Aires | ||
Culte | Catholique | ||
Type | Cathédrale | ||
Début de la construction | 1692 | ||
Fin des travaux | 1791 | ||
Style(s) dominant(s) | néoclassique | ||
Localisation | |||
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La Cathédrale métropolitaine de Buenos Aires est la principale église catholique de Buenos Aires, en Argentine. Siège d'un important archevêché, elle est située à l'intersection de la rue Calle San Martín et de l' Avenida Rivadavia, dans le quartier de San Nicolás, face à la Plaza de Mayo (ou Place de Mai).
L'édifice, de style néoclassique, possède un profil qui n'est pas utilisé habituellement pour les cathédrales, car elle ne possède pas de tours, et ressemble plus à un temple grec qu'à une église catholique typique.
Avant elle, furent édifiés quatre bâtiments qui furent rasés par la faute de la précarité et du manque de solidité des matériaux, et aussi de la négligence des maçons constructeurs. Le cinquième bâtiment fut un peu plus solide (1622) mais souffrit d'effondrements, de rafistolages et de démolitions.
C'est en 1692 que débuta l'œuvre finale qui consistait en trois vaisseaux, plus des chapelles latérales.
En 1727 on demanda à l'architecte jésuite Blanqui la réalisation d'une nouvelle façade avec deux tours, mais l'intérieur s'effondra en 1752. Cette même année on chargea le gênois Antonio Masella de mener à bien la disposition intérieure de la cathédrale.
En 1770 on observa des fissures dans la coupole (juste lorsque les travaux étaient sur le point d'aboutir) et on décida de refaire cette dernière, sous la direction de Manuel Alvarez de Rocha.
Depuis le vaisseau latéral de droite on accède au mausolée où reposent les restes du libérateur José de San Martín. Le monument, qui fut construit en 1880, est l'œuvre du sculpteur français Carrier Belleuse (inspiré par l'éclectisme français qui règnait en Europe à cette époque). Un hommage particulier est rendu au grand héros national, en ce sens que le tombeau est veillé par des grenadiers en armes de l'armée argentine.
La cathédrale métropolitaine de Buenos Aires, vue de l'intérieur | Tombeau de San Martin dans la cathédrale de Buenos Aires - des grenadiers en armes assurent la garde |
En 1791 on livra la cathédrale au culte et en 1822 le français Prosper Catelin, avec Pierre Benoit, réalisa l'actuel portique néoclassique, inspiré du Palais Bourbon de Paris. L'ornementation du frontispice, qui fut réalisé entre 1860 et 1863 par Dubourdieu, présente douze colonnes qui symbolisent les douze apôtres et un bas-relief qui représente la rencontre de Jacob avec son fils Joseph en Égypte.
L'intérieur est de style colonial espagnol. Il a cinq vaisseaux, et la croisée est couverte d'une coupole qui, posée sur un tambour atteint les 41 mètres de hauteur.