| Cétérach officinal | |||||||||
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| Classification classique | |||||||||
| Règne | Plantae | ||||||||
| Sous-règne | Tracheobionta | ||||||||
| Division | Pteridophyta | ||||||||
| Classe | Filicopsida | ||||||||
| Ordre | Polypodiales | ||||||||
| Famille | Aspleniaceae | ||||||||
| Genre | Ceterach | ||||||||
| Nom binominal | |||||||||
| Ceterach officinarum Willd., 1804 | |||||||||
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Le Cétérach officinal (Ceterach officinarum) est une fougère de la famille des Aspleniaceae, à feuilles persistantes, découpées en lobes, qui forme des rosettes denses. La face inférieure des feuilles est recouverte d'écailles. Adaptée à la sécheresse (les feuilles s'enroulent), c'est une plante commune des rochers et vieux murs calcaires. Elle redoute les hivers rigoureux.
Noms communs : Cétérac, Cétérach, Cétérach officinal, Doradille
Le cétérach officinal est une petite fougère qui forme des rosettes denses. Les frondes persistent toute l'année, elles sont allongées et découpées en lobes soudés à la base, souvent entiers. La face inférieure des frondes est recouverte d'écailles argentées virant au brun-roux par la suite. Celles-ci montrent une adaptation poussée contre la sécheresse : par temps sec, les frondes s'enroulent et présentent leurs écailles (limitation de l'évapotranspiration).
Les sores se localisent également sur la face inférieure des frondes (sous les écailles).
Le cétérach officinal est très abondant dans les régions aux hivers doux et dans les régions méditerranéennes. Cette petite fougère se fait plus rare dans le nord-est de la France. Il existe plusieurs stations très intéressantes dans le sud de la Savoie, jusqu'à des altitudes comprises entre 1100m et 1600m . Supportent sans aucun dommage dans cette région des sècheresses et chutes de température considérables. On la trouve presque toujours au ras du sol dans des creux de roche dépassant à peine de l'herbe ou des fissures.
Le cétérach officinal vit dans les stations sèches et chaudes. On la rencontre plus généralement sur les rochers et les vieux murs secs et calcaires et également sur les roches volcaniques (basaltes). Cette fougère redoute particulièrement les hivers rigoureux. Mais il existe quelques stations en Savoie, en région de Modane, où elle résiste très bien aux hivers d'altitude.