Château de Jonzac | |
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Période ou style | |
Début construction | XVIe siècle |
Fin construction | XVIIe siècle |
Propriétaire actuel | mairie et sous-préfecture |
Protection | classé MH 3 mai 1913 |
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Pays | France |
Région historique | Saintonge |
Subdivision administrative | Poitou-Charentes |
Subdivision administrative | Charente-Maritime |
Commune française | Jonzac |
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Le château de Jonzac est un château situé sur la commune de Jonzac dans le département de la Charente-Maritime en France.
En 1073, le château existe déjà ; le premier seigneur connu est Guillaume de la Rochandry au début du XIIe siècle.
En 1505, Jean de Sainte-Maure, seigneur de Jonzac, fonde le monastère des Carmes sur les vestiges d'une ancienne chapelle dédiée à Saint Nicolas. Le cloître est édifié en 1657. Le jeune Louis XIV, la Reine mère et Mazarin séjournent au château en 1659.
Le château reste aux Sainte-Maure jusqu'à la fin du XVIIe siècle, puis passe par mariage aux Espardes de Lussan qui le gardent jusqu'à la révolution.
Actuellement l'aile nord du château abrite les bâtiments de l'Hôtel de ville (restauré au XIXe siècle), et l'aile sud, ceux de la sous-préfecture. Le cloître a été restauré entre 1976 et 1978, et abrite aujourd'hui un centre culturel, avec salles d'exposition et musée archéologique.
Les tours et la poterne ont été classées par arrêté du 3 mai 1913 puis la fontaine du sous-sol a été inscrite par arrêté du 11 juillet 1942 et la salle de théâtre avec son décor par arrêté du 6 mars 1979
Édifice public dans lequel sont logés la mairie et la sous-préfecture.
L'enceinte est médiévale et le fossé, taillé dans le rocher, a été comblé au XIXe siècle.
L'imposant châtelet d'entrée est marqué 1549 et date donc du XVIe siècle, époque de travaux dont fait partie la tour nord-ouest alors que la tour sud-ouest, d'un plus petit diamètre, est du XVIIe siècle.
La cour d'honneur est entourée de bâtiments très remaniés ; elle a été recreusée pour transformer le demi-étage en rez-de-chaussée, avec destruction des escaliers extérieurs qui menaient à l'étage noble.
Les toitures d'ardoise sont de hautes poivrières sur les tours, et un curieux ensemble à deux pans reliant deux poivrières pour le châtelet d'entrée.
La façade sur le Seugne a gardé son crénelage, ses tourelles en encorbellement et ses balcons à balustres.
Le châtelet, les tours et le château ont été classés en 1913.