Au niveau de la flore, cet îlot possède une relique de forêt sèche naturelle, milieu de plus en plus rare à Mayotte. Du fait des activités humaines qui ont pu avoir lieu, l'îlot possède aussi une grande surface de milieux dégradés : pelouses sur cinérites, forêt semi-xérophytes à manguier (Mangifera indica) et bois noirs (Albizzia lebbeck), sous-bois à Leucaena leucocephala, peuplements monospécifiques de Lantana camara ou Furcraea foetida (deux des espèces les plus invasives sur Mayotte), ainsi qu'un grand nombre de tulipiers du Gabon (Spathodea campanulata). Néanmoins, malgré ces milieux secondarisés, l'îlot possède de grandes richesses floristiques : sa forêt sèche abrite nombre d'espèces patrimoniales et/où endémiques telles que les orchidées Cynorkis flexuosa, Nervilia kotschyi, Angraecum leonis, Vanilla humblotii. On y trouve aussi plusieurs endémiques strictes de Mayotte, telles que le Cyphostemma labatii, le Dioscorea mayottensis, l'Argomuellera trewioides, le Noronhia cochleata.
L'îlot abrite aussi des endémiques des Comores, dont Hibiscus comorensis, Diospyros comorensis, et Lagrezia comorensis dont c'est la seule station connue sur Mayotte, avec un statut incertain aux Comores, puisque cette plante n'y a pas été récoltée depuis Boivin, 1854. La redécouverte de cette plante à Mayotte en juin 2009 confère à cet îlot une importance toute particulière.
L'îlot possède aussi une petite mangrove.