En Europe, les propriétés cicatrisantes des plantes du genre Symphytum sont connues depuis l'Antiquité.
Les Anciens Grecs utilisaient le terme de sumphuton pour désigner plusieurs plantes auxquelles ils attribuaient les propriétés de cicatriser les plaies et de consolider les fractures. Le pharmacologue grec du Ier siècle Dioscoride décrit dans De materia medica deux espèces de plantes du nom de sumphuton. Il décrit ainsi le sumphuton pektê
Le naturaliste romain de la même époque, Pline l'Ancien, donne une description de la symphytum petraeum très proche de celle de Dioscoride. Si on ne trouve pas de traces de ces plantes dans les écrits plus anciens d'Hippocrate ou de Théophraste, elles sont mentionnées dans les traités de médecines ultérieurs. Pour certains historiens la sumphuton pektê pourrait être une consoude grecque Symphytum bulbosum C. Schimper..
Durant le long millénaire du Moyen Age, "la médecine est désormais très liée à la magie et à la sorcellerie...L'étude se tourne vers les livres de botanique et non vers les plantes elles-mêmes." (Magnin-Gonze).
A la Renaissance, le médecin Jean Fernel (1497-1558) tout en acceptant la tradition, chercha à réformer l'étude de la pathologie. Il proposa un sirop à base de sommités de consoude (et de pétales de roses, de bétoine, plantain, pimprenelle, scabieuse et tussilage) qui fut longtemps prescrit contre les diarrhées, les hémorragies, la toux et la phtisie.