Le 20 mai 2007, Zhang Jiang, un paysan d'une quarantaine d'années, a été condamné à dix ans de prison pour avoir tué son fils de 14 ans d'un coup de pioche, en novembre 2006 car celui-ci avait fait 3 jours d'école buissonnière pour pouvoir jouer dans un café Internet.[réf. souhaitée]
Le docteur Tao Ran, médecin militaire et psychiatre spécialisé dans la dépendance à la drogue, a créé en 2004 un centre de réhabilitation pour les « drogués » de l'Internet dans une base aérienne des environs de la capitale. Pour lui, « 95 % des dépendances à l'Internet chez les jeunes sont liées aux jeux vidéo » et ses jeunes patients « souffrent tous de troubles psychologiques graves et de sérieux problèmes d'identité : leur "moi" s'est dilué sur l'écran vidéo ; ils ont fini par s'identifier au rôle de leurs personnages de combattants dans des jeux violents où la victoire représente une gratification certaine ». Ainsi sa clinique peut accueillir jusqu'à 90 jeunes, devant débourser l'équivalent de 900 euros par mois pour une cure qui peut durer 90 jours. « Il faut rétablir l'autorité sur ces enfants, dont 95 % sont des garçons ; ils souffrent d'un déficit d'amour paternel. En Chine, les parents sont très soucieux de l'éducation de leur progéniture et des résultats scolaires. Mais ils négligent souvent l'épanouissement affectif. »
Mais le cas de la Chine serait à nuancer, en effet pour le jeu World of Warcraft de nombreuses « compagnies » chinoises proposent des services en jeu (montée de niveau rapide, pièces d'or virtuelles) contre de l'argent bien réel. Ainsi de jeunes chinois passent des jours et des nuits sur des ordinateurs à travailler pour des joueurs occidentaux. Un véritable business s'est créé autour de ce fléau et les sites de commerce de ce genre vivent en toute quiétude, sans être fortement réprimées par le Régime Chinois, en effet plusieurs dizaines de milliers de ces ateliers existent en Chine…[réf. souhaitée]
La prévention passe par l'information.En France, des messages sur internet et des indicateurs de contenu sur les jeux vidéo (PédaGoJeux) sont mis en place.Les CIRDD (Centres d'information Régionaux sur les Drogues et les Dépendances) sous influence de la MILDT ouvrent les champs de réflexion sur ce sujet sur une échelle régionale(colloques). Cependant la prévention et le contrôle de la consommation est difficile et limité, la prévention doit toucher l'entourage et l'individu.
La Délégation Interministérielle à la Famille (DIF) a pour mission de mettre en œuvre une politique familiale tenant compte des spécificités de la période de l’adolescence et du soutien à apporter aux parents d’adolescents en passant par:
Les campagnes de prévention sont peu nombreuses et souvent à l'initiative d' associations en partenariat avec le ministère de la famille , l'INPES et l'INSERM.Leur action est locale. La dépendance au jeu vidéo étant récente et assez peu fréquente, sa prévention n'est pas une priorité de santé publique.Suite à une directive nationale en 2007, l'INSERM a constitué un groupe d'experts qui a formulé les recommandations suivantes:
Au Centre médical Marmottan a été développé depuis le début des années 2000 un accueil spécifique pour les personnes souffrant d’addictions sans drogue. Dans le cadre de cette consultation, l'hôpital reçoit principalement des joueurs d’argent et de hasard ainsi que des cyberdépendants.